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La Côte d’Ivoire n’a pas relevé la tête après sa dernière défaite face à l’Algérie en quart de finale de la CAN 2010. Face à la Corée  du Sud les Eléphants ont montré encore les symptômes d’un mal pas encore déterminé.
 
Un but matinal et un autre dans les derniers instants de la rencontre au Loftus Park de Londres, c’est bien le résumé d’un autre après-midi sombre des Eléphants qui rentrent les trompent entre les pattes. Contrairement aux derniers pas à la CAN 2010, ce n’est pas faute d’avoir essayé.
 
Mais l’équipe ultra offensive alignée par Kouadio Georges, était bien débordée par l’envie et la mobilité de l’adversaire du jour qui a su profité des lacunes multiséculaires des Eléphants. Inefficacité offensive, imprécision dans la transmission et surtout erreur de marquage donc fébrilité défensive. Le diagnostic est idem et même pas le retour de N’Dri Romaric, ni la réunion de vérité du mardi entre Jacques Anouma et ses joueurs (ceux qui ont pu répondre présent) n’ont eu effet de remède. Comme si le «sacrifié» Vahid Halilhodzic n’était jamais parti.
 
A 90 jours de l’ouverture de la coupe du monde 2010, rien ne rassure chez les Eléphants, peut-être son gardien, Copa Barry, qui gagne en maturité. En attendant que cela contamine ses coéquipiers, la Côte d’Ivoire attend toujours le “grand“ sélectionneur attendu comme un remède pour faire disparaître le mal en un temps record.
 
Par Patrick GUITEY