Le dernier, le franco Bosniaque Vahid halilhodzic n’aura passé qu’une année et huit mois à la tête des Eléphants. Il sera officiellement remercié et son successeur connu bientôt.
Pourtant, que de sélectionneurs candidats pour conduire les Eléphants au Mondial 2010, alors que les pachydermes ivoiriens qui sont entièrement des joueurs de haut niveau et de classe mondiale ont désormais la mauvaise réputation de tromper les coachs.
Henri Michel qui avait échoué en finale de la CAN en Egypte et au premier tour du Mondial 2006, Ulrich Stielike remercié après la CAN 2008 au Ghana où son intérimaire Gérard Gili avait terminé 4è et maintenant Halilhodzic, éliminé en quarts de finale à la CAN 2010 ne diront pas le contraire.
« Vous êtes de grands noms, mais votre palmarès est vierge. A vous d’écrire quelque chose sur votre feuille vierge »,  répétait Halilhodzic au capitaine Didier Drogba, Touré Yaya, Koné Baky, Salomon Kalou et à leurs coéquipiers, afin de fouetter leur orgueil. En vain.
Tous ces techniciens avaient pourtant été séduits par la génération de joueurs talentueux ivoiriens. Une sélection où tous les postes sont pourvus et doublés en joueurs de qualité évoluant dans les plus grands clubs et championnats, mais qui peine à exprimer sa vraie valeur. Et qui n’a jamais rien gagné.
A chaque échec des Eléphants, ce sont les sélectionneurs qui sont virés. Quant bien même ils ne sont pas toujours coupables de l’échec, leur responsabilité de faire gagner l’équipe les engageant, ils sont remerciés. S’en allant avec la conviction d’avoir été trompé par l’équipe ivoirienne qui n’a jamais été en réalité concentrée sur son objectif d’inscrire son nom au palmarès de la CAN, 18 ans après le seul titre continental. Or quatre entraineurs sont déjà passés depuis 2006.
Alexis KOUAHIO