Après le match nul de l’Asec (1-1), face au leader l’Africa, lors de la 24è journée de la ligue 1, les Mimos ont réduit leur chance d’arracher le titre de champion de Côte d’Ivoire 2008. Cela n’est pas fait pour tranquilliser les responsables du club Jaune et Noir.
Deuxième au classement, à deux journées de la fin de la saison 2008, les Mimos demeurent à trois longueurs, derrière les Aiglons, leaders incontestés. Cette posture ne plait d’ailleurs pas aux dirigeants du club Jaune et Noir. Car, non seulement leur équipe n’a plus son destin entre les mains, mais elle est sous la menace des militaires de la SOA avec qui l’Asec a le même nombre de points (45).
"Nous devons terminer deuxième pour disputer la ligue des champions l’année prochaine. Il faut absolument qu’on évite la coupe CAF. Car ça ne nous intéresse pas du tout", avance le président de la section football de l'Asec, Francis Ouégnin.
En effet, l’Asec pourrait être relégué au troisième rang, par la SOA, si elle ne négocie pas bien ces deux derniers matches. Une troisième place qualificative pour la coupe de la confédération Africaine de Football (CAF).
"On a perdu le titre, le jour de la défaite contre le Stade d’Abidjan. C’est le match qu’il ne fallait pas perdre. ça nous est resté dans la gorge", avoue Francis.
Au contraire de son frère, Me Roger Ouégnin est optimiste et ne crache pas sur la coupe CAF. Il prend l’exemple de l’équipe Tunisienne, l’Etoile Sportive du Sahel (ESS), vainqueur de la coupe CAF en 2006 et vainqueur l’année suivant de la ligue des champions, pour conforter sa position. Toutefois, le PCA de l’Asec reste optimiste.
"Nous allons mettre un bon programme en place, pour terminer au moins deuxième. Afin d’avoir le ticket de la ligue des champions. Le ballon roule pour tout le monde. Il continuera de rouler. L’Asec sera toujours présente aux grands rendez-vous", confie l'Avocat-président.
Dans le même sens que le PCA, le président des Actionnaires (supporters de l’Asec), Me Koné Mamadou affirme qu’il faut attendre la fin de la dernière journée pour voir qui sera champion. Pour lui rien n’est donc encore joué.
Comme quoi, les sons discordants qui proviennent de la maison Jaune et Noir montrent aisément que l’Asec a vraiment le dos au mur, à deux journées de la fin de la ligue 1.
Alexis KOUAHIO