La rencontre Africa-Séwé de la 19è journée en retard de la Ligue 1, disputée mercredi est finie par une guerre ouverte et rangée entre des supporters et dirigeants Aiglons.
Amazones, Membres Associés Mobilisés (MAM) et leurs dirigeants se sont livrés à un pugilat, après la victoire de leur équipe, 1-0.Ils avaient en effet des comptes internes à régler avant la rencontre.
De la crise larvée qui secoue le club Vert et Rouge sont nés des clans. Mercredi ce sont ces derniers qui s’affrontaient verbalement, physiquement et même violemment, à la sortie du Stade Champroux. Où les pro Antoine Bahi (Président du Comité National des Supporters) et pro Narcisse Kuyo Téa (Président Central de l’Africa) se sont empoignés.
Des Amazones accusées de déstabiliser le président Kuyo ont été passées à tabac. La vitre de la voiture d’un pro Bahi a volé en éclat. Des journalistes ont même été pris à partie par des badauds chauffés à blanc, dans la bagarre rangée que se sont livrées les supporters et les dirigeants Aiglons.
En réalité tout était prévisible, car certains dirigeants, dont Antoine Bahi avaient pris la précaution de se bombarder de garde du corps.
Pour échapper à la furie des MAM, le vice- président Alexis Vagba a dû s’enfuir  précipitamment à bord de sa voiture. Ayant eu moins de change que Vagba, Gbahi Bouazo, l’un des responsables du CNS a vu la vitre de sa voiture brisée.
Quant à la bouillante supportrice Kéhi Henriette, elle a été battue. Des journalistes accusés à tord de soutenir le président Kuyo sont repartis du stade sous escorte policière.
En tout cas, ce fut un violent mercredi Vert et Rouge qu’ont vécu les spectateurs du match en retard Africa-Séwé, dont l’issue a révélée que la division au sein du club est plus que jamais profonde.
Alexis KOUAHIO