L’ASEC Mimosas après sa deuxième défaite en Ligue des Champions à réussi à se hisser en demi-finale de la 44e Coupe Nationale. Face à l’EFYM les Mimosas ont du cependant avoir recours aux tirs au but pour se défaire de la fougue des jeunes écoliers par 4 tirs contre 2.
En ouvrant le score à la 52e minute, l’Ecole de Formation Yéo Martial, logé en D2 après une année passé en Ligue 1 aurait pu créer la surprise comme l’annonçait toute la presse locale. Mais la logique a été respectée avec peut-être un coup de pouce du corps arbitral.
Et pourtant, au coup de sifflet final, c’est plutôt Hervé Siaba qui n’arrivait pas à digérer la défaite. Et pour cause son équipe a tenu à bout de bras le seul représentant subsaharien en Ligue des Champion, le menant à sa guise.
Une domination concrétisée par Traoré Adama sur Coupe Franc. A la 52e minute sur coup de pied arrêté, Traoré envoi un bolide victorieux dans la lucarne de Mohamed Kaboré, titularisé dans les filets Mimosas, à qui l’on rappel qu’il doit perdre du poids (0-1). Ce score en leur faveur, Diakité Ahmadou, capitaine de l’EFYM, et ses coéquipiers vont le tenir jusqu’à dix minutes de la fin de la rencontre.
Période à laquelle Djetouhan Ahui décide d’accorder un coup de pied indirect à l’ASEC Mimosas sanctionnant une trop perte de temps de Soumahoro Samouka, le portier des écoliers. Une décision pas du goût des observateurs présents mais sutout du Président de l’EFYM qui proteste.  L’artilleur ghanéen, Idrissu Abdul Nafiu, lui, ne se fait pas prier pour mettre les pendules à l’heure d’une frappe lourde (1-1).
Les aiguilles de l’horloge du Félicia ne bougeront pas d’un iota jusqu’au terme de la rencontre. Obligés de se départager aux tirs au but, ce sont les Jaune et Noir qui se sortent de cette fatidique épreuve de nerfs avec 4 tirs contre 2 pour les Ecoliers.
Les Mimosas en demi-finale rencontreront le dimanche 29 juillet au stade Félix Houphouët Boigny le Réveil Club de Daloa. La première demi-finale elle se jouera le samedi entre le tenant du titre, Issia Wazi, et le Denguélé d’Odienné.
Patrick GUITEY