<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />Yao Kouassi Gervais est l’une des grandes images à l’affiche des transferts de l’été côté Ligue 1. Alors que l’attaquant ivoirien annonçait la saison dernière être attiré par la Liga, c’est plutôt l’Angleterre qui fait à présent rêver Gervinho.
 
Après sa dernière saison au Mans, l’ex-académicien était bien la cible de l’Atletico Madrid et de Valence qui voulaient réaliser le rêve du joueur, celui d’évoluer en Espagne. «C’est un championnat qui va bien avec mon style de jeu», avait-il déclaré lors d’une entrevue accordée à sport-ivoire à sa résidence d’Abidjan. C’est plutôt Lille avec à sa tête Rudi Garcia, son entraîneur au MUC 72, qui a les faveurs du joueur qui entend à cette époque progresser avant de plonger dans le grand bain. Pourtant son rêve d’évoluer en Espagne cache mal son amour pour Arsenal et pour son coach Arsène Wenger.
 
Le naturel revient au galop
 
Après une remarquable première saison avec le LOSC et une première coupe du monde au cours de laquelle il fut l’un des meilleurs ivoiriens aux côtés de Cheick Tioté, Zokora Didier, Arthur Boka et Kader Kéita, Gervinho se retrouve au centre des convoitises. Et si Arsenal n’est plus partant pour l’enrôler, c’est bien Liverpool qui vient rappeler à Gervinho son envie de Premier League. «L'idée d'un départ peut être envisagée. Surtout vers l'Angleterre», a-t-il déclaré dans un entretien avec France Football après que les Reds aient formulé une offre.
 
Sur les traces de ses prédécesseurs
 
Et même si «rien n'est fait pour l'instant» comme il le déclaré, Gervinho brûle d’envie de goûter à la saveur de la Premier League qui est pour lui inévitable pour n’importe quel footballeur moderne. «C'est un passage obligé aujourd'hui pour tout footballeur. Que ce soit maintenant ou à moyen et long terme, j'en rêve», a-t-il fini par reconnaître. En lice pour le Prix Sport-Ivoire 2010 du meilleur footballeur ivoirien, Gervinho pourrait être le 8e ivoirien du championnat d’outre-manche après Gohouri, Drogba, Kalou, Kolo, Yaya, Eboué et Méité. Ce qui offrirait un accent encore plus british à la Séléphanto. Mais on n’en est pas encore là.
 
Par Patrick GUITEY