Dimanche dernier, les Mimos avaient l’occasion d’accentuer leur avance sur leurs ennemis intimes de l’Africa Sports dans le derby abidjanais. Finalement, ils se sont fait accrocher (2-2). Mais, à cinq journées du terme des débats, ils totalisent huit points d’avance sur les Aiglons. Cet avantage sera-t-il suffisant ? <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Après plus d’une décennie de domination sans partage sur le football national, l’ASEC Mimosas a perdu son sceptre en 2007 au profit du grand rival aiglon. En 2008, les Vert et Rouge réalisaient le grand chelem en se succédant à eux-mêmes.
 
Cette année, les Jaune et Noir mènent le débat dans l’élite ivoirienne. Ils ont relégué leurs ennemis héréditaires à huit unités derrière. Et, à cinq épisodes de la fin du grand feuilleton national, on voit mal l’Africa Sports revenir à hauteur des vice-champions.
 
Même si Francis Ouégnin, le vice-président de l’ASEC Mimosas, a affirmé qu’il « abandonne tout » si son club n’est pas champion, du côté des Aiglons, on croit toujours au titre. Les champions en titre sont d’autant plus optimistes que cette présente saison ressemble bien à la précédente.
 
L’année écoulée, on était presque dans la même configuration. L’ASEC menait la course avec sept unités de plus que l’Africa Sports. Mais au final, elle s’est fait doubler, sur le fil, par les Vert et Rouge. Double champion en titre, l’équipe de Kuyo Téa Narcisse espère encore un tel dénouement heureux cette saison. Elle reste d’autant plus confiante qu’elle est sortie vivante du derby de dimanche dernier.
 
Alors qu’ils étaient menés (2-0) par l’ASEC, les hommes de Gianni Bortoletto ont rapidement refait leur retard pour accrocher le nul. Une défaite aurait sûrement mis fin à leurs derniers espoirs de titre. N’ayant pas su ou pu forcer son destin sur ce match, l’ASEC Mimosas s’est-elle mise en danger ? L’équipe présidée par Me Roger Ouégnin a-t-elle hypothéqué ses chances de sacre national ? 
 
Par Abdoul KAPO