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« Nous sommes fatigués de tout ça »

Football
Elephants

« Nous sommes fatigués de tout ça »

21 February 2019 0

Invité de Talents d’Afrique sur Canal+Afrique, Max Alain Gradel s’est prononcé sur l’équipe nationale de Côte d’Ivoire, sur son nouveau sélectionneur et sur le probable come-back de Gervinho évoqué par plus d’un observateur. 

Revenu en France après un passage peu heureux en Premier League anglaise, Max Gradel a retrouvé de la joie de vivre, et surtout celle du jeu. Sous les couleurs de Toulouse FC, il réalise une autre appréciable saison avec son statut de capitaine. Même si ses 9 buts de la saison ne permettent au TFC que de se maintenir en Ligue 1. Sa réussite à Toulouse ne dilue pas son envie de donner plus à son pays, la Côte d’Ivoire qui s’apprête à participer à la CAN 2019. La cinquième de sa carrière.

Pour atteindre celle-ci, il a fallu batailler et surtout ranger au placard des attitudes d’hier pour se mettre au service d’un groupe devenu fragile, malgré le succès à la CAN 2015. Un nouvel état d’esprit qui selon Gradel porte la marque du nouveau sélectionneur. « Kamara Ibrahim nous a dit clairement qu'il fallait qu'on se mette au service de l'équipe. C'est un discours que nous avons accepté et aujourd'hui nous avons une autre manière de voir les choses. Ce nouvel état d'esprit part du coach qui dès le départ a su apaiser tout le monde et confier un rôle précis à chacun dans le but d'avoir une cohésion dans le collectif », a confié l’attaquant de 31 ans.

“Voici l’erreur de Marc Wilmots“

Un changement radical qui ne fait pas oublier les erreurs d’hier, de Marc Wilmots, prédécesseur de Kamara Ibrahim, que Max Gradel n’a pas apprécié. « L'erreur de Wilmots et je le lui ai dit, c'est d'avoir voulu tout changer du jour au lendemain sans respecter certaines valeurs africaines qui sont très importantes. C’est bien de vouloir injecter du sang neuf, mais ça se fait progressivement », a-t-il révélé. Une erreur qui était due certainement à la méconnaissance du terrain du technicien belge. Tout le contraire du nouveau guide des Eléphants. « Ce qui change avec Kamara Ibrahim c'est que c'est un Ivoirien déjà. En cas de mauvais résultat, il sera le premier malheureux. C'est quelqu'un qui nous connait depuis très longtemps et avec qui nous avons une relation très saine ».

“ Je ne me vois pas comme un titulaire indiscutable“

Une collaboration franche qui fait changer de discours au “tueur de lions“, malgré des performances évidentes tant à Toulouse que chez les Eléphants. « Je ne me vois pas comme un titulaire indiscutable. Je viens en sélection dans un but très précis, tout donner pour mon pays. C'est au sélectionneur de faire ces choix là. Si je viens avec déjà l'âme d'un titulaire, je ne ferai peut-être pas les efforts. A chaque qu'on vient en sélection, il faut se battre à l'entraînement pour gagner sa place ». Ce qui devrait valoir pour tous ceux qui espèrent enfiler la tunique nationale. Même pour Gervinho dont le come-back est désiré par plusieurs observateurs. 

“Il ne faut pas qu'on regarde le statut qu'on a en club“

« Le talent de Gervinho n'a jamais été un problème. La seule chose qu'il faut comprendre nous footballeurs ivoiriens, c'est que quelque soit notre talent ou notre statut, il faut qu'on se mette au service de l'équipe. Il ne faut pas qu'on regarde le statut qu'on a en club ou quoi que ce soit. C'est ce qui nous a posé beaucoup de soucis par le passé. On n'y arrivait pas parce que chacun venait avec son statut. Aujourd'hui, nous sommes fatigués de tout ça. On vient, on se met au service de l'équipe. Que tu joues ou pas, on se donne pour l'équipe et lorsqu'on fait appel à toi pour 5 minutes, tu donnes tout ce que tu as ».  Une sortie qui a le don de dépeindre la métamorphose d’un groupe à travers l’un de ses cadres qui joue la carte de l’humilité.

Patrick GUITEY

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