Le vendredi 23 février 2024, le stade Félix Houphouët-Boigny se remet aux couleurs africaines, cette fois, pour accueillir le duel retour entre l’ASEC Mimosas et le SC Simba de Tanzanie. Ce, dans le cadre de la 5è journée de la manche de poules de la CAF Ligue des Champions saison 2023-2024.

Deux semaines après le sacre des Eléphants en Coupe d’Afrique des Nations, la Côte d’Ivoire renoue avec une nouvelle joute continentale par le truchement de la CAF Ligue des Champions 2023-2024. Leader du groupe B avec 10 points, l’ASEC reçoit son dauphin, le Simba de Tanzanie, pour le compte de la 5è journée de la phase de poules de la plus prestigieuse des compétitions de clubs du continent.

Malgré la nostalgie du public et son désir immédiat de renouer avec le football africain, les organisateurs ont mis en vente 10.000 billets sur les 27.900 places possibles.  Par rapport au précédent grand duel rencontre au “Félicia“ qui a opposé l’ASEC Mimosas au Wydad Athletic Club de Casablanca, il y a une hausse de 2.000 billets. Ce qui ne reflète pourtant pas l’engouement qu’a suscité la CAN 2023.

La prudence affichée par les organisateurs démontre que l’affluence constatée lors du banquet du football africain, n’a pas encore déteint sur la réalité du terrain local. Quand bien même il s’agirait de l’ASEC Mimosas, le club le plus populaire du pays. Avant le début de la CAN, les derniers chiffres étaient d’ailleurs loin d’être reluisants pour les Mimosas. En effet, pour le dernier match de l’ASEC au stade Félix Houphouët-Boigny qui l’a opposé au Jwaneng Galaxy, « il y a eu 3.710 entrées payantes pour une recette totale de 7 631 000 francs cfa », précisait Soualio Bamba dit Bamba de Touba, Responsable du Pôle Numérique de l’ASEC Mimosas.

La bonne nouvelle reste que les retours depuis la mise en vente des 10.000 billets du duel ASEC-Simba du vendredi prochain, sont très positifs. Les organisateurs avant le bilan partiel des ventes prévu pour ce mercredi, envisagent d’augmenter leur jauge pour le bonheur de nombreux fans qui semblent plus que jamais avoir repris goût au football africain.

Patrick GUITEY