Les Eléphanteaux juniors, en vue de la rencontre qualificative pour Rwanda 2009, se sont envolés pour le Burkina Faso pour affronter les jeunes Etalons du pays des hommes intègres. Si l’on a appelé à l’union sacrée, ce n’est pas du tout le cas autour des juniors où règne une discrimination.
«L’équipe nationale n’est pas l’affaire d’une seule personne mais de toute la Côte d’Ivoire», «C’est ensemble que nous devons construire les victoires», «la presse est un élément essentiel dans le succès de l’équipe nationale». Ces propos longtemps galvaudés par certains responsables de fédérations dont la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), restent trop souvent au stade de simples verbiages pour effet nul. Car sur le terrain, les journalistes, et surtout les journalistes sportifs, ne semblent compter que pour du beurre aux yeux des dirigeants qui les utilisent quand besoin est, et la renvoient à leur plume après service rendu.
Le triste constat vient aujourd’hui de la maison de verre de Treichville abritant le siège de la FIF. Là bas, les journalistes et leurs supports respectifs sont jugés et catégorisés. Si les presses audio-visuelle et écrite jouissent d’une certaine faveur quelque fois moins palpable au niveau de la presse écrite, ne parlons surtout pas de Radio de Proximité et moins encore de Presse en Ligne. Ce nouveau moyen d’information, le service de communication de la FIF feint de ne pas en connaître l’importance et surtout, la puissance. Car si à la Fif, on a un site Internet, on ne conçoit pas que www.sport-ivoire.ci, premier portail du sport en Côte d’Ivoire, puisse exercer au même titre que ces quotidiens ou périodiques qui animent à divers degré le paysage sportif ivoirien.
Tiens, les Eléphanteaux de Côte d’Ivoire se sont envolés pour le Burkina Faso qu’ils affrontent en vue d’une place qualificative pour la CAN 2009 junior au Rwanda. Une certaine presse, jugée plus représentative a été appelée à rejoindre, à Ouaga, la sélection d’Alain Gouaméné en vue de couvrir la rencontre Burkina-Faso-Côte d’Ivoire, mais pas une autre dont  www.sport-ivoire.ci est tête de liste. Alors que les Eléphanteaux attendent le soutien de toute la Côte d’Ivoire, une insensée discrimination sévit autour d’eux. Une discrimination que nourri certains membres du service communication de la FIF qui jugent de qui est organe sportif et qui ne l’est pas. Mais alors que la rédaction de  www.sport-ivoire.ci n’est pas considérée comme faisant partie de la grande famille de la presse sportive, il est étonnant que sur le site de la FIF, l’on rencontre très souvent des articles réalisés par les journalistes de www.sport-ivoire.ci. Mais là encore, la mauvaise foi continue. Car la source n’est nullement signifiée. Grosse faute professionnelle contre laquelle la Direction Générale de Sport-Ivoire et son service juridique comptent sévir à raison. Car ou on reconnaît sport-ivoire comme rédaction à part entière ou on ne la reconnaît et on n’utilise pas ses papiers (articles) pour meubler son site.
Cette discrimination qui ne date pas des récents jours est bien plus qu’étrange. Car à l’heure des NTIC (Nouvelles Techniques d’Information et de Communication) l’on comprend moins l’attitude «analphabétique» de la FIF là où de dignes collaborateurs à la Caf, la Fifa, à Fiba Afrique, www.skysports.com et autres grosses structures mondiales du monde font la cour à Sport-Ivoire pour avoir des informations en temps réel. Souhaitons tous que l’exaspération de cette discrimination au niveau de la presse sportive ne déteigne point sur la prestation tant des Eléphants à Abidjan que sur les Eléphanteaux à Ouaga et partant sur le football ivoirien. Un football que www.sport-ivoire.ci continuera d’épauler pour le bonheur des Ivoiriens de la diaspora et des mordus du ballon rond que l’on compte par milliers à travers la planète.
Par Patrick GUITEY