Difficile de se réveiller sur le bon pied le lundi 25 janvier. Après un 4 septembre 2005 noir, le 24 janvier 2010 n’aura pas été exempt d’obscurité pour les Ivoiriens encore sûrs d’une victoire finale des Eléphants. Espoir encore une fois perdu.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
A Abidjan, ils étaient nombreux ces espaces de retransmission de la rencontre entre la Côte d’Ivoire et l’Algérie. Les gros pronostics en faveur des Eléphants se sont éteints avec la grosse désillusion. Colère, amertume, regrets et  sanglots furent le lot des fanatiques des Eléphants.
 
Des cribles des critiques, seuls Copa Barry et Kader Kéita y ont échappés. Et oui, pour cette fois, la première, le capitaine Didier Drogba a essuyé les griefs des experts de la rue complètement déçus de la prestation fantomatique de l’attaquant des Blues de Chelsea qui n’est jamais rentré dans la compétition malgré un but face au Ghana. «Il ne se donnait pas et n’arrivait même pas à galvaniser ses coéquipiers».
 
Après avoir essuyé un échec dans leur tentative de saccage du siège de la FIF, certain supporters à l’aide de SMS appellent à un accueil démonstratif aux Eléphants qui ont «trahi les Ivoiriens» comme le titre un quotidien du pays. Les jours à venir s’annoncent mouvementés pour Jacques Anouma, président de la FIF et ses protégés.  
 
Par Patrick GUITEY