A la tête de la délégation ivoirienne à Cabinda, le ministre Dagobert Banzio, qui s’est personnellement engagé dans cette campagne est rentré très déçu comme l’atteste ses propos recueilli à Cabinda après l’élimination en quart de finale face à l’Algérie. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
La déception est d’autant plus grande que les Eléphants étaient à seulement trois minutes du dernier carré après l’avantage donné par Kader Kéita.  «Avoir une telle équipe et avoir un tel résultat, en quart de finale. Surtout qu’on menait 2 à 1 à 3 minutes de la fin du match, je ne sais pas si on ne leur a pas dit, pour qu’on puisse ainsi nous rattraper et nous gagner, c’est terrible», a affirmé Dagobert Banzio.
 
Quant aux explications de cette désillusion, le ministre ivoirien des sports a déclaré n’avoir  «pas vraiment de commentaire». Ce qui est certain c’est que la responsabilité ne peut-être amputable à l’Etat de Côte d’Ivoire qui  «a fait son travail, nous avons vu le résultat. Je pense que tout le monde en Côte d’ivoire a vu le match, on aura le temps de tirer les leçons. Je suis vraiment découragé».
 
Découragé d’un grand espoir perdu pour une génération de laquelle les Ivoiriens attendaient un seul succès. «Nous nous sommes dit c’était le rendez vous de cette génération. J’enregistre que cette défaite est une grande défaite pour la Côte d’ivoire, une grande défaite pour cette grande équipe». Une grande équipe que de nom, «un beau gâchis» qui inspire de la «désolation» à Dagobert Banzio.
 
 
Par Patrick GUITEY