Après la finale épique à l'issue de laquelle le Rombo sport a battu l'Africa sports le 16 juin 2007 au Palais des sports de Treichville pour reconquérir le titre de champion de Côte d'Ivoire, M. Dicko Souleymane, le président des Vert et Jaune exprime sa joie de ne pas finir une saison vierge. Le Patron de la team de Kpouêbo en discussion avec une grosse firme locale ne cache pas son ambition de construire un grand club aux dimensions africaines tel que le Petro d’Angola.  : Président Dicko, le Rombo a reconquis le titre de champion de Côte d'Ivoire au détriment de son grand rival qu'est l'Africa sports. Quelles ont été les clefs de cette victoire ?
. . : La clef du succès a été l'expérience du groupe. Le Rombo sports a des joueuses qui ont prouvé qu'elles sont les meilleures de la place. Nonobstant le faux pas en coupe nationale dû à la fatigue du voyage de Luanda pour disputer la finale aller de la super coupe, mes filles ont donné la preuve à l'occasion de cette finale du championnat qu'elles sont meilleures que les Aiglonnes.
 : Avez-vous connu des moments de doute au cours de cette partie ?
.. : Je n'ai jamais douté. J'étais plutôt serein en attendant l'issue du match. Mes collaborateurs que je calmais à tout moment peuvent en témoigner.  
: Quel commentaire faites-vous de la difficile première mi-temps du Rombo ?
.. : C'est normal. Vous savez, dans une telle finale, les flottements surviennent toujours. Heureusement, elles sont revenues dans le match et on connaît la suite. De 4 points de retard, elles ont égalisé pour l'emporter au finish. C'est cela l'expérience que mes filles ont acquise lors des multiples participations aux différentes compétitions africaines.
 : Maintenant que votre équipe est championne de Côte d'Ivoire, quel est votre prochain challenge ?
.. : Après ce sacre national, il faut désormais songer à construire le club. Le Rombo a dépassé le statut de grande équipe africaine. Il a besoin d'être construit pour devenir un grand club. Nous allons entamer ce processus avec un gros partenaire que nous avons déniché au plan national. D'autres vont bientôt suivre. Nous allons construire pour devenir un grand club à l'image certainement du Petro atletico de Luanda.
 : Pour le futur, songez- vous au remplacement de certaines cadres de l'équipe comme Toualy Julie, Traoré Fanta Mombo, Tchagam Marguérite ?
.. (Rires). Nous y avons songé plus tôt en ce sens qu'il y a déjà de jeunes joueuses au sein de l'équipe. Il y a aussi d'autres en attente. D'ici 2 à 3 ans, vous verrez un Rombo new look.
 : Comment appréhendez-vous l'avenir immédiat du Rombo ?
.. : Sur le plan national, le Rombo se situe au plus haut niveau. Mon souci aujourd'hui, c'est le Petro de Luanda. Mais je reste convaincu que d'ici 2 ou 3 ans, nous allons dominer le handball africain. J'en suis sûr car je suis un homme de défis et vous le constaterez vous-même. Nous allons le réussir grâce à notre encadrement technique, aux joueuses ainsi qu'à la formation.
 
Entretien réalisé par Notre Voie