La boxe ivoirienne est dans la tourmente depuis quelques semaines. Le Président de la Fédération Ivoirienne de Boxe est contesté par quelques clubs affiliés à la FIB qui lui collent une mauvaise gestion du noble art local.
Deux ans donc après son élection en trombe par la grande famille de la boxe ivoirienne, le Colonel N’Datchi Djemini Stanislas connaît  sa première rébellion qui représente la énième dans le paysage de la boxe ivoirienne.
Les manœuvres mesquines pour déstabiliser la boxe ivoirienne se mettent en branle au désarroi du nouveau maître des lieux qui semble ne pas impressionner malgré sa tenue militaire qu’il a par ailleurs mis au placard pour relever le noble art de Côte d’Ivoire.
Sa mission, le Colonel N’Datchi  la menait à bien avec l’organisation du championnat national qui a fait vibrer les amoureux de cet art qui baignait dans une cacophonie léthargique. Enfin, à ses seuls propres yeux. Car aux dernières nouvelles certains clubs ne sont plus sur la même longueur d’onde que le président de la FIB.
« Nous avons  fait confiance à M. N’Datchi jusqu’à ce qu’il nous prouve sa mauvaise foi. C’est dommage parce qu’il était bien parti. Mais nous disons que nous n’approuvons pas sa manière de gérer la chose publique. Un Président de fédération qui gère avec ses frères et ses neveux sans rendre compte pendant deux ans tout en mettant sur la touche les membres du bureau qu’il a lui même composé, c’est inadmissible », déclarait à la presse locale ivoirienne Yao Lucien alias Aboubacar Abdul Mukibu qui préside un comité de transition composé de cinq membres.
Pour ce groupe, la destitution du Colonel N’Datchi consommée, il faudrait redresser la boxe qui courait à une autre dérive sous le mandant du président légalement élu. Mais d’autres voix, celles des athlètes, en faveur du Président de la FIB ont vite fait de monter au créneau pour tenter d’alléger la lourde atmosphère qui prévaut à la boxe.
« Il faut que M. Aboubacar et ses amis viennent discuter avec le Président N’Datchi. C’est important pour la survie de notre discipline. Car depuis l’arrivée du Colonel à la tête de la FIB, la boxe ivoirienne a commencé à relever la tête », a exprimé Séa Augustin.
Ces remous fortuits ayant pour intention de le déstabiliser, le Président N’Datchi Djemini Stanislas n’entendait  pas les passer sous silence. « Je ne laisserai pas la boxe s’effondrer. Incessamment, je prendrai des mesures à l’encontre des personnes qui veulent semer la zizanie. J’ai été élu pour une mission, à savoir donner une belle image à la boxe ivoirienne. Et, je ferai tout pour accomplir cette mission », a déclaré le président de la Fédération Ivoirienne de Boxe.   
C’est pourquoi des sanctions fermes sont tombées, comme un couperet, sur les têtes des saboteurs. M. Aboubacar Abdul Mukibu ainsi que messieurs Lafont Frédéric de l’écurie Risk et Yoboué Arsène de l’Académie Boxing Club de Koumassi, ses acolytes, ont pris chacun 6 mois de suspension pour toute activité relevant de la FIB. Ces sanctions mettront-elles au tapis les démons de la crise au sein du noble art ivoirien ? Une équation qui donnera sa solution dans les jours à venir.
Patrick GUITEY