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Basket-Business/ Roméo Kodia (Moncalieri) : « Je suis déjà avec Traoré Abdul Razack et Ya Konan Didier »

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Basket-Business/ Roméo Kodia (Moncalieri) : « Je suis déjà avec Traoré Abdul Razack et Ya Konan Didier »

6 March 2008 0
Basket-Business/ Roméo Kodia (Moncalieri) : « Je suis déjà avec Traoré Abdul Razack et Ya Konan Didier »

Comme Kéita Abraham et Tapé Eric, ses amis du play-ground d’Adjamé-fraternité, Roméo Kodia a exporté ses talents de basketteur aux portes de l’Europe. Passé par la France, l’ancien meneur du MBBC s’est établi en Italie où il évolue à présent. En plus du basket, Roméo Kodia a depuis l’Italie adjoint une autre corde à son arc avec la structure Afro 60 avec laquelle il compte aider à l’émergence du sport ivoirien et de sa culture. Dans son escarcelle, il y a déjà des noms connus du public sportif ivoirien.
Roméo Kodia,  vous avez évolué ici en Côte d’Ivoire sous les couleurs de MBBC. Dans quelles conditions vous vous êtes retrouvés en Europe ?
En Europe j’y suis allé par la force des choses. Comme vous le savez j’ai joué au MBBC et au sein d’autres clubs encore en Côte d’Ivoire. Ce sont les études qui m’ont fait atterrir en France puis en Italie. Etant joueur de basket j’ai pu combiner sport et études et depuis, j’ai évolué pas mal de temps en Italie où je retourne encore dans quelques jours.
Quels sont les clubs qui vous ont accueilli en Europe ?
En Italie j’ai commencé  d’abord avec Moncalieri qui est un club de division 3, c’est pratiquement là-bas que j’ai fais le claire de ma carrière européenne. Mais je dois dire que pour quelques petits problèmes administratifs, j’ai été prêté une saison à un club régional avant de revenir à Moncalieri. En France j’ai joué une demi-saison avec le PRB, le club de Tony Parker. Ensuite j’ai évolué à Nanterre et à Troye, un petit club à une heure de Paris.
Quel bilan faites-vous faire de votre parcours ?
Positif dans l’ensemble. Et ce, même si je n’ai pas pu explosé comme je le souhaitais. Car en partant d’Abidjan, j’étais perçu comme l’un des meilleurs espoirs ivoirien. Mais je n’ai pas bénéficié du soutien et de la confiance de mes coachs. Malgré tout je travaille toujours dur afin de jouer un jour en Série A italienne.
Continuez vous de jouer au basket et quels sont vos objectifs pour la saison à venir ?
Oui mais je continue toujours de pratiquer le sport que j’aime. Il faut dire cependant que j’ai écourté la saison en cours pour pouvoir m’occuper de quelques affaires ici en Côte d’Ivoire. Mais dès mon retour, je compte évoluer au sein d’autres championnats vers le nord de l’Europe. Les championnats tels que ceux de la Norvège, la Suède m’intéresse.
De loin comment jugez-vous le championnat ivoirien de basket et le parcours de l’équipe national à la dernière CAN en Angola ?
Oui j’ai des quelques échos du basket ivoirien car j’ai encore des amis qui y évoluent. Je le suis également par le biais des journaux, des joueurs ou lorsque des amis m’appellent. Concernant l’équipe nationale, je dirai que si ça ne marche pas comme l’on aurait souhaité c’est sûrement un problème d’organisation. Par exemple pour la Coupe d’Afrique, l’on a fait un recrutement pêle-mêle de joueurs qui ne jouaient pas. La fédération a plutôt tenu compte du gabarit et du lieu de résidence des joueurs. Alors je dis qu’au niveau de l’organisation, nous avons beaucoup péché.
Présentement vous êtes à Abidjan pour un projet. Lequel ?
Oui. Lors de certains tournois en Italie, j’ai attisé la convoitise du groupe Nike pour qui j’ai fais une promotion, et aussi quelques maisons de boissons. Ma petite notoriété dans ce milieu m’a permis d’organiser également de petits tournois qui m’ont fait gagné en expérience puis en relations. Ma formation en communication aidant, j’ai décidé d’en faire quelque chose de plus grand. Et avec des amis, nous avons crée une structure de communication spécialisée dans l’évènementiel et plus précisément dans l’organisation des évènements sportifs. Cette structure se nomme Afro 60. C’est une structure qui au-delà du sport organisera également des événements culturels.
Pourquoi Afro 60 ?
Je suis Ivoirien issu du continent africain. Afro, c’est pour réaffirmer mon appartenance à l’Afrique. 60, parce que c’est dans les années 1960 que la plupart des pays africains ont accédé à l’indépendance et pris un nouveau départ.
Votre jeune structure a déjà adjoint des visages connus à son image…
Tout homme public qui aspire à une grande carrière a besoin d’un staff. En Afrique et surtout en Côte d’ Ivoire, ce n’est pas encore dans les mœurs mais en Europe c’est vraiment banal. Et en réfléchissant je me suis dit que des joueurs ivoiriens pouvaient bénéficier de ce créneau pour propulser encore plus leur carrière. Je suis déjà en contact avec Traoré Abdul Razack et Ya Konan Didier qui évoluent à Rosenborg en Norvège et Djéhoua Serges Pacôme qui est au Kaizer Chiefs, en Afrique du Sud. Je suis également en partenariat avec le Stella qui aura des joueurs présents aux prochains J.O de Pékin. Nous nous chargerons de la communication et donc de l’image de ces joueurs qui seront demain de grande renommée à travers le monde.
La structure existe-t-elle déjà en Côte d’Ivoire ?
Je compte faire le lancement ¨à Abidjan dans peu de temps. Un lancement sera également fait à l’intérieur du pays et plus précisément, à Issia. Parce que c’est une ville qui m’a marqué et en plus j’y ai aussi de la famille. Mais comme je le disais au début, la structure existe déjà en Italie. Et il y a aussi la promotion d’une ligne de vêtement que je compte lancer.   
Réalisée par Patrick GUITEY

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