Sepp Blatter, le patron de la plus haute instance du football, la Fifa , a déclaré avoir reçu des informations attestant que deux sur trois joueurs du géant égyptien et actuel champion de la Ligue des champions,  Al Ahly,  ont été testés positifs à un contrôle anti- dopage lors d’une conférence de presse au siège social de la Fédération française de football de Paris. « Nous avons reçu des informations de nos sources en Afrique que deux sur trois joueurs de l’équipe égyptienne qui avait remporté le tournoi ont été testés positifs (pour usage des substances interdites) » a déclaré Blatter lors de cette conférence de presse. Déclaration qui pointe un doigt accusateur vers Mohamed Aboutreka et Emad Motaeb, les deux piliers de ce club.  L’Etoile du Sahel, l’adversaire d’Al Ahly a lui aussi fourni des témoignages qui accablent   Aboutreka et Motaeb.   Mais les accusation ont été totalement rejetées par les responsables de la Fédérationégyptienne de football et de ceux du Al Ahly poussant le président du Al Ahly Hossam El Badari de les qualifier de « sottises » toute en indiquant  leur grande déception du fait que pareilles « sottises » proviennent du patron de la plus grande instance de football mondial. « Nous somme choqués du fait que cette déclaration non fondée provient de la plus grande puissance du football mondial. Je peux vous assurer que [ces accusations] sont des sottises [car] Aboutreka n’avait même pas été soumis à un test de dopage lors de cette rencontre » a déclaré Badri. Cependant, certains membres de la CAF ont qualifié l’acte de Blatter comme étant irresponsable toute en indiquant que le seul cas de dopage au sein de ce club fut celui de Amr Samaka lors de la rencontre de Ligue des champions contre la JS de Kabylie et qui a dûment reçu une suspension de six mois.
Joachim Tiégna