Non plus à 17h00 comme prévu, c’est plutôt à 15h00 que le CSA affronte l’équipe de Deep Water du Nigeria, le jeudi 5 novembre au Forum du Campus. Seule équipe à n’avoir pas encore enregistré de défaite, le CSA devra faire attention aux Nigérianes tombeuses de l’ABC.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Trois matchs et autant de victoires, les championnes de Côte d’Ivoire carburent face à tous. Même First Bank n’a pu résister à l’agressivité de Kouyaté Kani et ses coéquipières. Aujourd’hui, place à Deep Water. Les Nigérianes battues facilement par First Bank se sont révélées teigneuses face à l’ABC qu’elles ont fait plier. Ce match référence des filles de Lateef Erinfolami donne froid dans le dos des supporters du CSA qui s’attendaient à un parcours en roue libre de leur équipe après la victoire sur First Bank.
 
Ce ne sera pas le cas, et Jimmy Slogan, le coach du Club Sportif d’Abidjan s’y attend beaucoup. «Ce sera un match difficile dans la mesure où Deep Water ne voudra pas perdre pour une seconde fois. Nous somme seuls à n’avoir pas encore perdu et l’adversaire fera tout pour nous battre», a-t-il affirmé.   
 
C’est pourtant sans crainte que les filles du CSA entameront la partie. Un optimisme qui n’efface pas la prudence dont le CSA fera preuve. «Nous ne craignons aucune équipe mais nous restons prudents car nous ne sommes pas encore qualifiés. Et je pense que c’est maintenant que le véritable commence pour nous», a prévenu Jimmy Slogan sûr des qualités de l’adversaire du jour.
 
Patricia Chukwuma, la taupe
 
Pour ce tournoi, les dirigeants du CSA ont fait appel à Patricia Chukwuma. L’ailière nigériane issue de la formation de Deep Water pourrait être la taupe qui permettrait au CSA de torpiller le navire nigérian qu’elle connaît bien. Même si elle ne voit pas dans les habits d’espionne, Patricia espère apporter beaucoup sur le terrain. «C’est vrai que je viens de Deep Water mais je n’ai pas de renseignements spéciaux à donner. Mais sur le terrain je suis sûre d’apporter un plus à mes nouvelles coéquipières et leur dire comment évoluer face à Deep Water» pour ne pas être emportées dans les profondeurs des eaux nigérianes. 
 
Par Patrick GUITEY