Blessé au mollet gauche, Emerse Faé (25 ans) n’a pas été retenu dans la sélection ivoirienne qui a participé aux dernières rencontres allées des Eliminatoires Can-Mondial 2010. Sa période d’indisponibilité pas encore déterminée, Faé n’est pas sûr de retrouver les Eléphants pour le début de la manche retour.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
 
Emerse Faé, ton club, Nice, a pris la 12e place de la Ligue 1 cette saison. Satisfait ?
 
C’était ma première saison avec Nice. Je revenais d’une saison en Angleterre avec Reading, où j’ai très peu joué. Je savais que j’allais devoir cravacher pour retrouver du temps de jeu. Au final, ça s’est bien déroulé. Quand  une équipe est jeune comme l’est celle de Nice,  c’est beaucoup plus simple de t’intégrer.
 
 
Tu es indisponible depuis le mois de mai, peux-tu nous donner les raisons de ton absence prolongé ?
 
Je me suis fais une blessure au mollet gauche qui m’a empêché de terminer la saison avec mon club. Là, j’ai sacrifié mes vacances pour privilégier ma santé. En espérant que ça paie.
Je suis impatient de retrouver la forme.
 
Cette blessure t’a empêché de figurer sur la liste des Eléphants convoqués pour les 2e et 3e journées des Eliminatoires Can-Mondial 2010…
 
Oui, j’ai prévenu les médecins de la sélection qu’il ne fallait pas compter sur moi. Je suis déçu, mais c’est comme ça. Il faut ronger son frein.
 
Penses-tu être rétabli pour le match retour à Abidjan, face au Burkina Faso, le 5 septembre prochain ?
 
Pas sûr. Je vais tout faire pour, mais c’est compromis. Déjà, je sais que je suis forfait pour le premier match de Ligue 1 avec Nice le 8 août.
 
 
 
Pour l’instant, la Côte d’Ivoire est première à égalité de points avec le Burkina Faso. Tu es confiant pour la suite ?
 
Evidemment. On doit se qualifier. On n’a pas le choix. Il faut le faire pour tout le peuple ivoirien. Jouer cette Coupe du Monde en Afrique du Sud, ce serait vraiment quelque chose de fabuleux, un rêve ! C’est la première fois qu’un tel événement débarque en Afrique. J’ai un sentiment de fierté, vraiment. Alors, y participer…
 
 
Que fais-tu fais pendant tes vacances ?
 
(Rires). Pas grand-chose ! Je devais partir une semaine à Miami avec ma femme, puis une semaine au Maroc. Mais j’ai tout annulé à cause de ma blessure. J’ai des rendez-vous avec les médecins toutes les deux semaines, alors…  Disons que je profite du soleil de Nice, et c’est déjà pas mal !
 
 
Tu as encore de la famille en Côte d’Ivoire ?
 
En fait, je suis né à Nantes en France. Mes parents aussi sont en France. Mais j’ai mes oncles, mes tantes, mes cousins, mes cousines qui vivent encore à Abidjan. Donc, à chaque fois que je joue un match avec la sélection, je passe leur faire un petit coucou.
 
 
Quels sont tes vœux pour la saison prochaine ?
 
Moins de blessures déjà, car c’est vraiment handicapant. Et puis, j’espère vraiment prouver enfin ma vraie valeur. On m’a toujours décrit comme un futur espoir du football. A moi de faire le reste. Je suis à Nice jusqu’en 2012.
 
Propos recueillis par Raphaël Godet à Nice