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Simon Guillou : « La Côte d’Ivoire a de grandes ressources »

Basketball

Simon Guillou : « La Côte d’Ivoire a de grandes ressources »

24 October 2013 0
Simon Guillou : « La Côte d’Ivoire a de grandes ressources »

<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />Simon Guillou, dans quel cadre s’inscrit votre retour au Club Sportif d’Abidjan (CSA) ?
 
Je suis là pour continuer le travail que nous avons entamé il y a un an et demi. Il s’agit de la détection et du renforcement du centre Awané, le renforcement du savoir des encadreurs de ce centre de formation, pour atteindre l’excellence au niveau de l’élite du basket ivoirien.
 
Plusieurs mois après votre dernière séance de formation, sentez-vous une amélioration du niveau général du centre Awané ?
 
Il y a une nette évolution du travail effectué en équipe avec les collaborateurs surplace. Et c’est de bon augure pour l’avenir de ce centre de formation et du CSA.
 
La distance entre la France, où vous êtes le plus souvent, et la Côte d’Ivoire n’est-elle pas un handicap dans la continuité de la formation que vous dispensez ?
 
Nous avons des moyens technologiques qui nous permettent de rester en quasi-relation presque tout le temps. Je ne suis pas moins efficace en étant à plus de 5000 Km que d’être sur le terrain. Nous utilisons tous les moyens pour ne pas que mon absence soit rédhibitoire.
 
Concernant la campagne de détection que vous comptez diriger dans l’intérieur du pays, comment va-t-elle se faire concrètement ?
 
Nous sommes entrain de tisser des relations avec des formateurs de plusieurs régions en vue de travailler en harmonie pour détecter les jeunes qui ont les aptitudes pour la pratique du basket de haut niveau, tant chez les garçons que chez les filles. On ne se limitera pas dans notre campagne. On pourra détecter et sélectionner pour notre programme autant de jeunes talents qui auront la morphologie des élites de demain. C’est à nous de leur donner la conscience qu’ils ont les aptitudes pour figurer dans le lot des sportifs de haut niveau de demain.
 
Pensez-vous que la Côte d’Ivoire a réellement la pépinière qui colle aux réalités de la pratique du basket de haut niveau dans l’avenir ?
 
L’idée est simple. Le basket est fait pour des athlètes explosifs et pour des gens de grande taille. C’est un travail de longue haleine que j’ai déjà effectué en France et je sais comment m’y prendre. Et pour avoir la connaissance de la Côte d’Ivoire depuis bientôt 7 ans, je crois qu’il y a du potentiel, de très grandes ressources. C’est à nous d’aller les chercher, et c’est ce que nous allons faire.
 
Concernant l’Afrobasket 2013 Masculin, comment jugez-vous la compétition et surtout la prestation des Eléphants ?
 
Je suis déçu que les Eléphants ne soient pas montés sur le podium, parce qu’ils en avaient les moyens, les compétences et les aptitudes. Mais le point positif dans l’organisation de l’Afrobasket masculin en Côte d’Ivoire, c’est qu’il y ait maintenant un Hall avec deux terrains de basket et que, enfin, le Palais des Sports ait été réhabilité. Cela peut augurer de très bons moments dans l’avenir. Charge aux personnes qui en ont l’organisation de bien le faire.
 
Etes-vous persuadé, par rapport à l’environnement, que cet événement sera un déclic au niveau du basket local ?
 
J’espère. S’il n’y a pas de déclic au niveau du basket en Côte d’Ivoire, c’est qu’il y a un problème. J’aimerais me tromper mais je dirai que le basket devrait être le deuxième sport le plus vu en Côte d’Ivoire, derrière le football.
 
Quelle valeur attribuez-vous à la médaille d’or glanée par les Eléphantes, classées 8è à l’Afrobasket Dame, aux Jeux de la Francophonie à Nice ?
 
La médaille d’or à la Francophonie fut un bon point chez les filles. Maintenant, il faut savoir relativiser parce que les joueuses présentes à ce tournoi étaient comprises entre 16 et 17 ans.  Mais je suis un peu content pour toutes les filles qui se sont données pour atteindre ce résultat.
 
 
 réalisée par Patrick GUITEY

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