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Kafoumba Coulibaly (OGC Nice): "J'ai faim"

Football

Kafoumba Coulibaly (OGC Nice): "J'ai faim"

28 October 2009 0
Kafoumba Coulibaly (OGC Nice): "J'ai faim"

Solide lors de l’exploit de Nice contre Lyon le week-end passé, Kafu Coulibaly voit le bout du tunnel. Après une interminable période d’indisponibilité, le talentueux milieu de terrain ivoirien est de retour au premier plan avec les Aiglons. Titulaire depuis son grand retour, l’Académicien s’est lancé le défi d’être à la CAN et au Mondial 2010. 
Kafu, après cinq mois d’indisponibilité, tu es enfin de retour sur les terrains. Qu’est-ce que ça t’a fait de disputer ton premier match contre Lorient il y a deux semaines ?
Cela m’a fait énormément plaisir. Effectivement, j’ai été blessé pendant cinq mois. Dans ces conditions, c’est avec plaisir et une certaine émotion qu’on retrouve le terrain. En tout cas, j’ai savouré l’instant.
Tu souffrais de quoi au juste ?
J’avais une déchirure à la cuisse. Une pernicieuse blessure qui a mis du temps à se cicatriser. Quand il y avait une amélioration, je rechutais à chaque fois.
Cinq mois d’indisponibilité pour une déchirure, c’est quand même long !  Cela t’a inquiété ?
Bien sûr que cela m’a inquiété. Je me posais même des questions. Franchement, ce n’est pas du tout facile d’être sur la touche et de voir tes coéquipiers s’entrainer sans toi.  C’est vraiment frustrant et rageant. Ce n’est pas du tout facile à encaisser. A un moment donné, j’ai même failli céder au découragement. Après, j’ai pris la situation avec beaucoup de philosophie.  Parce que, je n’étais pas le seul dans cette galère. Il y avait même d’autres joueurs dont le cas était plus grave que le mien. Alors, je me suis mis au travail. Aujourd’hui, je suis content que tout cela soit un vieux souvenir.
Qu’est-ce que tu t’ais fixé comme objectif  avec ce retour au premier plan ?
Pour moi, le plus important est de jouer beaucoup de matches afin de retrouver le rythme et mon meilleur niveau. Il faut que je gagne une place de titulaire indiscutable pour participer activement à l’objectif prioritaire du club : le maintien. J’ai déjà prix du retard, je n’ai donc pas le temps à perdre. Je dois être au mieux tout de suite. Je sais que ça sera difficile, mais je suis décidé à arriver à mes fins.
Si, toi, tu retrouves la lumière, cela n’est pas le cas de ton club qui broie actuellement du noir en championnat, même si vous avez battu Lyon le week-end dernier. Comment expliques-tu les difficultés actuelles de l’OGC Nice ?
Il me sera difficile de diagnostiquer le mal dont souffre le Gym. Nous, les joueurs, on se pose la même question. Je pense qu’on vit un mauvais moment qui a débuté vers la fin de la saison dernière. On n’avait très mal terminé la saison. C’est cette mauvaise dynamique qui nous suit. Le problème, il est psychologique.  Cela commence à nous inquiéter sérieusement même si on sait que cela est arrivé à d’autres clubs. Mais, Nice n’est pas à sa place. On va vite rebondir parce que le club possède un énorme potentiel. On a des joueurs de qualité.
On t’a trouvé solide lors de cette belle victoire…
C’est vrai que je ne suis pas encore à mon meilleur niveau. Je viens d’une longue période d’indisponibilité. Je retrouve peu à peu le rythme. J’essaie juste de donner le meilleur de moi même quand l’entraineur m’investi de sa confiance.
Les Eléphants ont validé leur visa pour le Mondial 2010.  Qu’est-ce qu’on ressent quand on a surtout pris part à l’aventure ?
On ressent de la joie et de la fierté. Moi, je suis très heureux. En juin prochain, on disputera notre deuxième phase finale de Coupe du monde. C’est quelque chose de grand. On ne pouvait pas se permettre de rater ce Mondial d’autant plus qu’il se joue en Afrique. On peut être fier de notre performance.
Après les Jeux Olympiques, tu seras heureux d’être au Mondial ?
Les JO n’ont rien avoir avec la Coupe du monde.  Le Mondial, c’est vraiment le sommet, le gratin du football mondial. Tout footballeur rêve de participer une fois au moins à cette compétition. Je serai donc heureux d’être en Afrique du Sud en juin prochain. Mais, pour être du voyage, il faut que je sois titulaire et performant dans mon club. Je sais vraiment ce que je dois faire. Mon souhait, c’est d’y être. J’espère que mon rêve va se réaliser. Je vais mettre toutes les chances de mon côté pour être à cette Coupe du monde.
Mais, bien avant, il y aura aussi la CAN en Angola ?
Oui ! Il faudra prendre cette compétition très au sérieux. Parce qu’elle servira de préparation pour le Mondial. Notre parcours en Angola peut beaucoup influencer celui de l’Afrique du Sud. Il faudra donc faire une bonne CAN.
Faire une bonne CAN, c’est quoi pour toi ?
C’est d’arriver le plus loin possible. Aujourd’hui, nous sommes attendus partout. Avec les joueurs qu’on possède, on ne peut donc pas se permettre d’être décevants.
Avec le potentiel qui est le leur, c’est même une obligation pour la Côte d’Ivoire de remporter cette CAN…
Une obligation ? Je ne sais pas. Je dirai plutôt qu’on a le devoir de remporter la CAN. On a certes de très grands joueurs, mais croyez-moi, ça ne va pas être facile. La vérité, c’est sur le terrain. Ce que je sais, c’est qu’il n’est pas aisé de remporter une compétition comme la CAN. Il y a tellement de paramètres qui rentrent en ligne de compte. Mais, les Ivoiriens peuvent se rassurer. On ira en Angola pour remporter la CAN.
Depuis l’arrivée de Vahid Halilhodzic, tu es constamment appelé en équipe nationale. Dans la lutte pour une place à la CAN et au Mondial, cela te donne-t-il une touche d’avance sur les autres ?
Je ne sais pas. Avec les blessures que j’ai connues, aujourd’hui, je repars de zéro. Je n’ai pas de place acquise ni de certitudes. Je dois me battre pour arracher une place. Comme je l’ai dit, tout dépendra de mes performances en club. Je vais me battre comme un beau diable pour être à ces deux prestigieuses compétitions. C’est vraiment un défi que je me suis lancé.
Il existe une terrible concurrence en équipe nationale, surtout dans ton secteur de jeu. Cela ne te fait pas peur ?
Pourquoi devrais-je avoir peur ? Je ne crains pas la concurrence. Au contraire, il me stimule et permet de me surpasser. La concurrence est forte en équipe nationale, mais elle ne me fait pas du tout peur. Moi, je suis un battant. Je ne baisse jamais les bras. Je sais de quoi je suis capable. 
Par Abdoul KAPO

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