La Côte d’Ivoire continue sa préparation pour le CHAN 2009 qu’elle organise. Après sa victoire face au Burkina Faso, c’est le Nzalang Nacional de Guinée-Equatoriale qui est passé à la trappe au stade Robert Champroux, non sans avoir vendue chère sa peau.
 
Les hommes de Malabo ont en tout cas préservé leurs cages intacts jusqu’à la pause. Et ce, par la faute d’un excellent Achile Pensi, le portier équato-guinéen qui a fait échec aux assauts répétés de Guédégbé Corbin et autre Acihelou Krecoumou, en panne d’efficacité. «Nous avons quelques petits réglages à faire au niveau offensive. On construit bien avec des latéraux qui apportent du surnombre mais on n’est pas arrivé pas à concrétiser les nombreuses actions que nous nous sommes procurés», a déclaré Kouadio Georges, l’entraîneur des Eléphants, qui, contrairement à sa défense dirigée par l’impérial Néné Bi Tra, n’a pas été satisfait par son attaque.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
La première période intervient donc sur un score vierge qui fait sourire la délégation équato-guinéenne avec à sa tête M. Ruslan Obian, Ministre des sports du pays visiteur. Un sourire qui deviendra jaune lorsque, à la 47e, Tano Jacques Alain entré à la place de Guédégbé est bousculé dans la défense adverse. Le penalty est signalé par Dembélé Denis. Mansou Kouakou appelé pour la réparation trouve l’envol d’Achile Pensi, qui refuse encore une fois l’accès de ses buts. Le même Mansou, très alerte dans son couloir droit, retrouve sur son chemin le gardien du Nzalang sur une belle phase de jeu à la 51e. Ce one-man-show  prend fin à la 67e, lorsque Mangoua Kessé prend ses responsabilité, enrhume la défense en blanc et sert en retrait Tano Jacques Alain qui ouvre le score (1-0). Le Champroux est délivré, les joueurs aussi. Les occasions pleuvent d’un jeu fluide avec des mouvements qui laissent sur place la défense de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" />la Guinée-Equatoriale mais l’inefficacité est toujours ivoirienne. Un manque de réalisme que brise à la 82e minute de jeu. Tano le buteur se mue en passeur pour Djê Bi Trazié Charles qui n’éprouve aucun mal à doubler la marque (2-0) et à la clôturer. Car, plus rien ne sera inscrit jusqu’au coup de sifflet final de M. Dembélé Denis.
 
Par Patrick GUITEY