Au terme d’une rencontre loin d’avoir été un grand cru entre deux grosse carosses de la Ligue 1 Ivoirienne, les Mimosas sont venus à bout des Magnans d’Adjamé à l’ultime seconde du temps additionnel. Avec un score finale de 2-1, l’ASEC s’en tire à bon compte après avoir été ballotté par le Stella.
L’essentiel est donc du côté de Patrick Liewig et de ses poulains qui continuent leur avancée heureuse après la qualification pour les phases finales de la Ligue Africaine des Champions, acquise en terre Wydadi. Quant aux Magnans, ils passent tout près d’un exploit.
Le coup de tonnerre au stade Félix Houphouët Boigny, qui accueillait en cet après-midi ces 16e de finale de la coupe nationale, la formation d’Aka Kouamé Basile aurait pu le réaliser. Mais Tano Jacques Alain-Dosso Sindou, la paire d’attaque Selliste, ne concrétisent les cinq occasions nettes de buts qu’elle s’offre.
Les Mimosas deux minutes avant la recréation amorcent une montée rendue victorieuse par Kouadio Kouassi Pacôme. Posté au front de l’attaque par Patrick Liewig, le jeune attaquant issue du vivier Jaune et Noir, catapulte le cuir dans les filets de Traoré Yahaya, le portier Vert et Blanc (1-0 43e).
Après la pause, les Magnans, menés contre le cours du jeu, se ruent en colonnes rangées sur la défense de l’ASEC qui accuse la fatigue après l’expédition de Casablanca. L’un des Magnans, Tano Jacques Alain, réussi à obtenir la parité suite à une détente qui laisse sur place Kouakou Bernard (1-1 71e).
Un score qui demeure jusqu’au coup de sifflet finale. Enfin presque, car les Mimosas, dans le temps additionnel, refusant de disputer des prolongations qui les éprouveraient plus, poussent devant la surface des Stellistes. Une pression payante car, sur une percée, Gooré Da Costa obtient le penalty suite à un tacle appuyé de Kassi Malan.
Yao Kouassi Martial ne tremble pour redonner l’avantage aux siens (2-1 45+3). Les quelques poussières de secondes restantes ne permettront pas aux Magnans de se remettre de cette flambée. Ils s’inclinent donc face à l’ogre Mimosas qu’ils tenaient pourtant.
Patrick GUITEY