Six mois seulement après son arrivée à Anvers, Marco Né quitte le Germinal Beerschot. L’international ivoirien s’est engagé il y a quelques jours en faveur du club russe de Ligue 1 Kuban FC. Le match contre le Racing Genk restera donc sa dernière apparition sous le maillot anversois.
L’aventure de Marco Né au germinal Beerschot d’Anvers a tourné court. Le meneur de jeu ivoirien n’a pas fait de vieux os dans cette formation belge de Ligue 1 où il était arrivé à l’intersaison en provenance de l’Olympiakos Le Pirée (Ligue 1 grèce). Six mois seulement après son grand retour en Belgique, l’ancien métronome de Beveren quitte le Kiel. Destination, la Russie. Marco a paraphé mercredi un contrat de trois ans avec le Kuban FC, club de l’élite russe.
C’est le quatrième club du milieu de terrain ivoirien après ses débuts à Beveren. C’est par contre le troisième pays que le jeune Ivoirien (25 ans) va découvrir après la Belgique et la Grèce. Le championnat russe ne reprenant qu’en mars, Marco est rentré en Côte d’Ivoire après la signature de son contrat avec sa nouvelle équipe.
"Un défi à relever"
L’Académicien rejoindra dans quelques jours son nouveau club, actuellement en stage en Turquie. C’est donc dans ce pays proche de Kuban que l’international fera connaissance avec ses nouveaux coéquipiers. En Belgique, certains observateurs et les supporters qui apprécient l’Ivoirien ont très peu apprécié ce départ surprise de leur idole vers la Russie.
Pour ceux qui affirment que le joueur aurait privilégié l’aspect financier au sportif, Marco se défend et justifie sa décision. «C’est vrai que j’ai reçu une très belle offre. Mais, honnêtement, ce n’est pas pour l’argent que je vais en Russie. Je tenais vraiment à relever ce challenge excitant. Et puis, je ne pense pas régresser au niveau sportif parce que le championnat russe est beaucoup plus relevé que celui de la Belgique. Il n’y a qu’à voir  le parcours des clubs russes en Coupes européennes», fait remarquer un Marco heureux de la nouvelle orientation qu’il donne à sa carrière. Le prodige de l’Académie, qui espère être la nouvelle attraction du championnat russe, affirme cependant qu’il n’a pas tiré un trait sur sa volonté de rejoindre un jour les rangs d’un grand club européen.
Par Abdoul KAPO