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Football- Coupe du Monde- Afrique du Sud 2010- Yaya Touré : "Nous ne pensons pas en termes de favoris"

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Football- Coupe du Monde- Afrique du Sud 2010- Yaya Touré : "Nous ne pensons pas en termes de favoris"

30 November 2009 0
"Nous ne pensons pas en termes de favoris"

Après sa sortie dans France Football pour dénoncer son traitement au sein de l’équipe du FC Barcelone, Yaya Touré, dans les colonnes de Fifa.com,  s’exprime cette fois sur l’équipe nationale de Côte d’Ivoire et ses ambitions pour la Coupe du Monde qui se déroulera en Afrique du Sud, dès juin prochain. Yaya s’exprime également au sujet de Kolo Touré et de Didier Drogba.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
La Côte d'Ivoire s'est qualifiée pour la deuxième fois consécutive pour la Coupe du Monde de la FIFA. C'est une grande performance. Qu'est-ce que cela représente pour vous et pour votre pays ?
 
C'est vrai, c'est quelque chose d'énorme pour nous et pour tous les gens en Côte d'Ivoire, d'autant que cette Coupe du Monde sera particulière pour toute l'Afrique. Nous allons être la première génération de joueurs africains à disputer la Coupe du Monde sur notre propre continent. Nous sommes à la fois très heureux et extrêmement motivés. Je ne sais pas si nous ferons un bon tournoi, mais en tout cas nous allons tout faire pour cela. Nous avons beaucoup appris. Je pense que nous avons tous retenu la leçon des erreurs commises dans les compétitions précédentes. Évidemment, ça ne nous empêchera pas de faire d'autres erreurs, mais pas les mêmes que par le passé. Cela signifie que nous progressons et que nous sommes sur la bonne voie. Tout cela est bon pour le football ivoirien.
 
La Côte d'Ivoire a produit du bon football pendant les qualifications. C'est aussi l'équipe qui a marqué le plus de buts. Quel est le secret de cette réussite ?
 
La compétition préliminaire n'a pas été facile. La Coupe du Monde se déroulant en Afrique, tout le monde voulait absolument se qualifier. Je crois que la clé de notre succès, dernièrement, a été notre constance. Tous les matches ont été durs et nous avons dû nous battre en permanence. Le Burkina Faso est une équipe très combative. Le Malawi est imprévisible. Les qualifications africaines ne sont vraiment pas évidentes car les déplacements sont très longs, surtout pour les internationaux basés en Europe.
 
La Côte d'Ivoire fait désormais partie des favoris pour Afrique du Sud 2010. Comment allez-vous supporter cette pression ?
 
(Rires) On nous a collé cette étiquette de meilleure équipe africaine. Forcément, ça met la pression. Je ne sais pas si nous allons gagner la Coupe du Monde, mais nous allons tout faire pour. Cela dit, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Les médias ont toujours besoin de favoris. Notre approche est différente. Nous ne pensons pas en termes de favoris. Disons que nous connaissons nos possibilités, nous savons de quoi nous sommes capables. En 2006 (à la Coupe du Monde de la FIFA), nous avions l'envie, mais pas l'expérience. Depuis, nous avons appris à jouer en équipe. En Allemagne, nous étions tombés dans un groupe vraiment compliqué. Je ne sais pas si ce sera pareil en Afrique du Sud. C'est le genre de paramètres qu'on ne contrôle pas. Il faudra faire avec les adversaires que le sort nous donne.
 
Quel autre pays africain vous impressionne en ce moment ?
 
Le Ghana, sans hésitation. C'est une excellente équipe, qui met beaucoup d'intensité dans son jeu. Je pense que le Ghana va surprendre à la Coupe du Monde. Il y a aussi le Cameroun, qui a toujours été une valeur sûre et continue de l'être.
 
Comment vont se comporter les pays africains à la prochaine Coupe du Monde de la FIFA ?
 
Les équipes africaines savent qu'on attend beaucoup d'elles, et c'est normal. Elles ont beaucoup progressé. Maintenant, elles n'arrivent plus à la Coupe du Monde juste pour participer. Elles sont beaucoup plus ambitieuses et elles ont raison, car l'écart s'est sérieusement réduit entre l'Afrique et l'Europe. C'est une bonne chose. Ça rendra le tournoi plus intéressant. Avant, dans les grandes compétitions, les équipes africaines ne comptaient pas, pour ainsi dire. Aujourd'hui, c'est différent. Elles ont gagné en ambition et réalisé qu'elles étaient capables de faire des résultats.
 
Changeons complètement de sujet. Quelle influence a sur vous votre grand frère, Kolo ?
 
Il veille sur moi, comme tous les grands frères (rires). Quand j'ai signé à Barcelone, il m'a mis en garde en m'expliquant que ça n'allait pas être facile. Il m'a encouragé à beaucoup travailler. Kolo est quelqu'un de très discipliné. Il a énormément insisté sur l'importance d'être équilibré, bien dans sa tête. C'est quelqu'un qui a réussi beaucoup de choses dans sa carrière. Par conséquent, je ne peux que le respecter. Ses conseils sont très précieux.
 
Cela fait presque deux ans que vous êtes à Barcelone. Quel bilan en tirez-vous ?
 
La première fois que j'ai pris place dans le vestiaire de Barcelone, j'étais nerveux et un peu intimidé, je ne vous le cacherai pas. Après, vous devez vous dire que vous êtes là pour faire un boulot. Il faut essayer de ne pas se laisser distraire par tout cela et se concentrer sur sa mission. Au début, j'ai eu un peu de mal à m'adapter, mais j'ai vite réalisé que je n'avais pas le choix. C'était à moi de m'habituer au club et à la ville, pas l'inverse.
 
Pensez-vous être devenu un joueur complet ?
 
Non non, pas du tout. Je peux faire mieux. Mon objectif en arrivant ici était de gagner ma place dans l'équipe première. À partir de là, vous ne pouvez que progresser. Les joueurs africains commencent souvent discrètement en Europe. Il faut d'abord qu'ils s'habituent à l'environnement. Après, ils peuvent s'épanouir.
 
Pour revenir un instant à la Côte d'Ivoire, quelle est l'importance de Didier Drogba pour l'équipe ?
 
Drogba est notre leader. Il montre l'exemple et fait preuve d'un dévouement total pour l'équipe. À ses côtés, vous apprenez énormément. Il ne se contente pas de parler. Une fois qu'il vous a expliqué quelque chose, il le met en pratique sur le terrain et ça produit souvent des résultats. Avec la Côte d'Ivoire, on ne se préoccupe pas des individualités. Seule l'équipe compte.
 
Vous êtes allé plusieurs fois en Afrique du Sud. Quelles ont été vos impressions ?
 
C'est un pays magnifique. Le principal avantage de l'Afrique du Sud sur le reste du continent est que le pays possède les infrastructures. C'est pourquoi je pense que la Coupe du Monde sera une réussite. En tant qu'Africain, je souhaite de tout cœur que ce soit le cas.
 
Source: Fifa.com

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