Les bras au ciel, le visage qui a viré du blanc au rouge, la bouche ouverte, Proch Walter a bien des raisons d’être heureux. Lui qui a enlevé de haute lutte la troisième étape du tour ivoirien de la paix s’est battu comme un beau diable pour entrer dans la cité des Antilopes en héros. Confirmant du coup un trait de caractère chez les Italiens. Depuis la seconde étape, la détermination des Italiens à ravir le maillot jaune de leader à Sébastien Turgot se faisait sentir. Si samedi dernier le Français Bouygues Telecom a voulu regarder les choses de loin, l’étape d’hier fut celle des attaques à outrance. Sans repos les cyclistes ont dû subir la guerre ouverte entre Français et Italiens envieux et qui projettent de poursuivre sur leur lancée. Et le dernier mot est revenu à Proch Walter de la LPR Brakes. Le coureur italien bouclait les 133,7 KM en 3 heures 16 mn 09S soit une vitesse moyenne de 10,890 KM/H. L’Italien a faussé compagnie à ses alliés d’une foulée pour prendre ses distances à quelques 15 km de l’arrivée. A 44 secondes du maillot du leader. L’Italien ne parviendra pas toutefois à prendre le maillot jaune. La faute à un accrocheur Martias Rony qui finissait deuxième de l’étape. A 16 secondes du leader, Martias Rony coureur du Bouygues Telecom s’adjuge le maillot Jaune de leader. Les Africains ont quant à eux démontré une certaine résistance depuis le début. Les attaques sèches des équipes professionnelles n’ont pas réussi à les décourager. Daniel Teklehaimanot de l’Erythrée se présente comme le meilleur africain de ce tour. A 32 secondes du maillot de leader, le coureur de l’Erythrée est l’une des grandes satisfactions de ce tour ivoirien de la paix. Kanté Bassirou, meilleur ivoirien conserve le maillot du meilleur ivoirien.
 
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