Samedi sur l’aire de jeu du stade Félix-Houphouët-Boigny, Habib Maïga était le seul à y faire ses premiers pas. De l’avis de la majorité, le milieu défensif de Metz fut convaincant. Une première sur laquelle ne natif de Gagnoa n’entend pas s’arrêter pour préserver sa place dans le 11 de Kamara Ibrahim.

Vous rêviez du stade Félix Houphouët-Boigny. C’est à présent une réalité. Quel sentiment vous anime ?

D’abord c’est un sentiment de joie qui m’anime parce que ça toujours été un rêve de jouer avec l’équipe nationale A. J’ai fait presque toutes les catégories et là je pense que c’est l’apothéose. Jouer au “Félicia“ devant tout ce public surtout en plus avec une victoire, cela fait plaisir.

Le N°20 de Serey Die qui n’était pas trop loin a pesé sur toi où tu as joué libéré ?

Non j’ai joué libérer. J’ai beaucoup de respect pour Serey Dié. C’est un grand homme. Mais après, comme je l’ai dit, c’est l’équipe qu’il faut féliciter parce que ça n’a pas été facile. Le Niger a montré qu’il n’y a pas de petites équipes donc ça va être vraiment difficile jusqu’au dernier match. Là il faut se concentrer sur le match face à l’Ethiopie pour aller faire un bon résultat là-bas. Même si cela va être difficile, faut y croire.

Est-ce que vous vous attendiez à un match aussi difficile ?

Bien sûr. On avait tous à l’esprit que le Niger allait sortir un bon match et il l’a démontré. Il n’y a plus de petites équipes maintenant sur le terrain les équipes se valent même si sur le papier c’est différent. Mais après c’est à vous d’aller chercher les trois points et c’est ce qu’on a fait.

Vous avez séduit plus d’un au stade Félix Houphouët-Boigny. C’est fait, Habib Maïga s’est à présent installé en sélection ivoirienne ?

L’équipe nationale, c’est tous les matches. Ce n’est pas faire un seul bon match et puis après replonger. Il faut plutôt essayer d’être constant. Moi c’est ce que j’essaie de faire à chaque match, garder la constance car c’est le plus important pour moi.

propos recueillis par Patrick GUITEY