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Football/ Violence des Aiglons : La FIF doit frapper fort

Football

Football/ Violence des Aiglons : La FIF doit frapper fort

17 April 2008 0
Football/ Violence des Aiglons : La FIF doit frapper fort

Pour circonscrire le comportement belliqueux notoire des supporters de l’Africa Sports sur les stades, la Fédération ivoirienne de football doit se montrer très sévère au niveau des sanctions à infliger à l’équipe du président Kuyo Téa Narcisse, auteur de déclarations maladroites aux lendemains de la barbarie de « ses » hooligans.
« Vandales, belliqueux, mauvais perdants, violents, bienvenu chez les Oyés ». Ce n’est pas le message découvert il y a deux semaines par la sinistre banderole déployée par les ultras du PSG au stade de France lors de la finale de la Coupe de la Ligue RC Lens- PSG. Mais bien celle que les vrais supporters et amoureux du ballon rond pourraient étaler pour stigmatiser la propension de certains supporters de l’Africa Sports à s’adonner au vandalisme et à la guérilla sur les stades ivoiriens. Un groupuscule d’idiots appartenant au club vert et rouge, s’est encore illustré de la plus mauvaise des manières dimanche dernier à la faveur de la septième journée de Ligue 1. Certains Membres associés ont une fois donc étalé leur haine et leur insondable bêtise. Mettant à sac le stade Houphouët- Boigny, tabassant à souhait les arbitres.
Trop, c’est trop ! Les comportements belliqueux (c’est la deuxième fois en sept journées de championnat que les Oyés font mal parler d’eux) de certains Membres Associés ont franchi ce dimanche noir les limites du supportable. De propos injurieux en sous- entendus menaçants d’abord, puis au passage à tabac des arbitres et à la destruction des installations du « Félicia », on aura tout vu et tout entendu. Le débat classique autour des décisions arbitrales a laissé place à des scènes de guerre. Aujourd’hui, les supporters de l’Africa Sports ne se contentent plus de critiquer la prestation des directeurs de jeu. Ils vont jusqu’à a attenter à leur intégrité physique. 
Dans quel pays sommes-nous ? Où dans quel Etat certains inconditionnels aiglons croient être ? Croient- ils être les propriétaires du championnat national pour le prendre en otage ? Ne peuvent- ils pas se mettre au niveau de leurs nouveaux dirigeants qui essaient tant bien que mal à redorer le blason d’un club déchiqueté il y a peu par des querelles dégoûtantes de personnes ? Encore que cette fois, il faut condamner les déclarations du président Kuyo Téa Narcisse qui a essayé d’expliquer la bêtise de ses hooligans par le fait que son club était la cible rédhibitoire des arbitres.
Ces agitations néfastes des supporters de l’Africa Sports ne peuvent rester impunies. La Commission des sanctions de la Fédération doit ici faire preuve d’une sévérité sans précédent. Au risque de livrer les arbitres et nos stades à la vindicte de n’importe quel supporter dont le club aura subi une contre-performance. Car l’Africa Sports n’est pas à sa première forfaiture. Par leurs actes sauvages, les Membres associés ne portent pas seulement préjudice aux hommes en noir et à la Fédération ; ils pénalisent l’ensemble de la communauté du football, qui donne ainsi une piètre image d’elle- même. Désigner du doigt un responsable pour camoufler ou minimiser ses propres lacunes est un artifice classique de la comédie humaine.
Que l’on mette tout en œuvre pour retrouver les auteurs et les châtier est la première des urgences. Que l’on mène une enquête sur les complicités ou les négligences qui ont favorisé l’invasion de l’aire de jeu par les iconoclastes oyés. Parce qu’un jour, il faudra donner un signe fort. Vraiment fort.
Joachim Tiégna

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