Chelsea s'est imposé, mercredi, face à la Juventus de Turin à Stamford Bridge (1-0), sur un but de Didier Drogba. L'Ivoirien a signé une excellente première période face à une Vieille Dame dépassée dans le rythme. Mais tout reste possible dans quinze jours.
Soulever le trophée aux grandes oreilles, Didier Drogba n'a encore jamais fait, et ça commence visiblement à le démanger. L'Ivoirien de Chelsea a tout bonnement survolé son 8e de finale aller de Ligue des champions, mercredi, face à la Juventus de Turin (1-0), inscrivant l'unique but de la rencontre. «Le nouveau manager booste tout le monde», avait prévenu Frank Lampard avant la rencontre. Finaliste malheureux de la compétition la saison passée, l'attaquant des Blues, auteur d'une excellente première période, semble en effet comme dopé par l'arrivée de Guus Hiddink aux manettes du club.Avec Anelka, ça marque
Le technicien néerlandais avait d'ailleurs, comme attendu, choisi de titulariser la star africaine en pointe aux côtés de Nicolas Anelka, dans un 4-3-3 modulable en 4-4-2 (selon la position de Kalou, préféré à Malouda dans le onze de départ). Et quand le tandem franco-ivoirien est aligné, ça ne manque jamais, Drogba marque (contre West Brom', en Premier League, comme sur son 1er but en C1 jusqu'à ce soir). Après une première occasion de la tête (9e), il bénéficiait d'une ouverture lumineuse dans l'axe de Salomon Kalou (12e) pour ouvrir la marque du droit, avant de faillir d'une épaule à inscrire le doublé (15e). Très en jambes, il perturbait les grands gabarits italiens par sa vitesse, ses changements de côté, obtenait même un coup franc intéressant (29e), multipliait les appels. Alors, qu'en face, Amauri peinait à s'exprimer dans la profondeur, comme Del Piero dans les intervalles. Le capitaine bianconero s'est toutefois procuré la seule occasion turinoise de la première période sur une frappe croisée du droit (22e). Lancé par Drogba, le rouleur compresseur anglais ne laissait aucune place à une Vieille Dame très empruntée. Les hommes de Claudio Ranieri ne profitaient même pas de la baisse de régime - attendue - des Blues en seconde période, pêchant notamment par leur imprécision sur coups de pied arrêtés. Comme si ce résultat leur convenait (en témoigne l'entrée très tardive (86e) de David Trezeguet), les Italiens devront retrouver du rythme dans quinze jours au Stadio Olimpico. Car dans les rangs de Chelsea, le moteur Hiddink ronronne déjà de belle manière.
 
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