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Football- Interview- Coulibaly Kafoumba : «Je rêve d’Arsenal et du Ballon d’Or»

Football

Football- Interview- Coulibaly Kafoumba : «Je rêve d’Arsenal et du Ballon d’Or»

27 October 2008 0
«Je rêve d’Arsenal et du Ballon d’Or»

Coulibaly Kafoumba dit Kafu, est sur un petit nuage depuis quelques mois. Ce grand espoir du football ivoirien a atterri à Nice à l’intersaison après une saison passée à Bastia en Ligue 2. Avec les Espoirs, le jeune milieu de terrain a participé aux Jeux Olympiques en Chine. Et depuis, il a multiplié les sélections avec les Eléphants. Rien ne prédestinait pourtant cet ancien pensionnaire de la 3è promotion de l’Académie Mimosifcom à un destin aussi doré. Mais, Kafu ne veut pas s’arrêter en si bon chemin. Bourreau de travail et ambitieux, il veut atteindre les cimes du football mondial.
Kafu, comment vis-tu ton début de saison avec Nice ?
Je vis un bon début de saison. Je prends tout ce qui m’arrive avec joie et surtout avec beaucoup de sérénité. C’est vrai que je n’ai pas encore acquis une place de titulaire indiscutable, mais,  je ne désespère pas. Je pense que le meilleur est à venir. C’est à moi de faire des efforts pour m’imposer.
Nice, n’est-il pas un défi trop énorme pour toi ?
Pas du tout.. C’est vrai qu’actuellement je ne joue pas beaucoup. Mais, cela ne veut pas dire que je n’ai pas le niveau ou le potentiel pour jouer à Nice. Si les dirigeants niçois sont allés me chercher à Bastia, c’est parce qu’ils ont détecté des qualités en moi. Je vous le dis : bientôt je serai titulaire dans mon club.
Et comment comptes-tu y parvenir ?
Mais en travaillant ! Le secret de la réussite c’est bien le travail. C’est donc le travail qui me permettra d’atteindre mon but. Je reste patient.  Je suis convaincu que mon heure sonnera.
A quoi attribues-tu le relatif manque de confiance actuelle de ton entraîneur à ton égard ?
Ce n’est pas qu’il n’a pas confiance en moi. Si tel était le cas, il ne m’aurait pas fait venir dans son équipe. Le problème, c’est que je n’ai pas préparé et débuté la saison avec Nice à cause des Jeux Olympiques. A mon retour, le coach avait déjà trouvé « son » équipe. Dans ces conditions, il est difficile pour le nouveau venu de s’imposer. Mais, c’est à moi de me battre pour gagner ma place. Je ne baisse pas les bras.
Depuis ton retour de la Chine, as-tu discuté avec ton coach pour savoir s’il te faisait toujours confiance?
Il n’y a pas d’inquiétude à ce niveau. Ça n’a pas été une discussion très longue. Mais, il m’a dit qu’il connaissait mes qualités et que de continuer à travailler. En tout cas, il m’a rassuré.
Regrettes-tu aujourd’hui d’avoir participé aux Jeux Olympiques ?
Pa s du tout. C’est un rêve d’enfant que j’ai réalisé cet été en Chine. Tout footballeur aspire à participer une fois au moins dans sa carrière à cette compétition. Et puis, je resterai dans la légende pour avoir été parmi ceux qui ont disputé les premières olympiades de l’histoire de la Côte d’Ivoire en football.
En débutant ta carrière professionnelle en Thaïlande avant de rejoindre l’Europe, tu t’es cousu un parcours très atypique. N’as-tu pas eu peur de te perdre en chemin ? Et de ne pas confirmer tous les espoirs placés en toi ?
Non. Je n’ai jamais douté de mes qualités. Je sais de quoi je suis capable. Il était très important de quitter la Côte d’Ivoire pour évoluer professionnellement. J’étais pertinemment convaincu que la Thaïlande ne serait qu’un tremplin pour moi. Je n’ai jamais rechigné et ma persévérance a fini par payer quand Bastia m’a fait signer.
Tu t’imaginais un jour dans un club comme Nice ?
J’ai toujours été confiant et positif dans la tête. Je savais que si je ne baissais pas les bras, je pourrais avoir la possibilité de jouer pour un grand club européen un jour.
Ton arrivée à Nice, le considères-tu comme un aboutissement ?
Pas du tout.. C’est maintenant que les choses sérieuses commencent pour moi. Nice doit me permettre d’hisser mon niveau de jeu et franchir un palier supplémentaire.
Justement, quelles sont tes ambitions avec le club azuréen ?
Je dois d’abord m’imposer pour jouer le plus de matches possibles. Avant de quitter Nice, je veux gagner des titres importants avec ce club. Je souhaite marquer l’histoire de Nice comme l’a réussi Baky Koné par exemple.
Après, il serait temps pour toi d’aller dans un club de plus grande envergure ?
Laissez-moi savourer l’instant présent. Après on verra.
Quels sont les clubs européens qui te font rêver et où tu aimerais jouer ?
J’aime bien Arsenal. Tout comme le Real Madrid, le FC Barcelone et le Milan AC. En un mot, les plus grands clubs européens. Je suis convaincu que je jouerai un jour pour l’un de ces clubs. Cela fait partie de mes objectifs. Tout comme remporter la Ligue des champions et le Ballon d’Or.
Tu ne penses pas que tu pousses un peu trop loin le bouchon ? Dans l’histoire du Ballon d’Or, seul un Africain, en l’occurrence Georges Weah, est parvenu à le remporter ?
C’est vrai que je ne manque pas d’ambitions mais, dans le même temps, je fais tout pour atteindre mes objectifs. Je crois en moi. Et je pense que c’est l’essentiel. Le destin se chargera du reste.
Pendant les éliminatoires de la CAN et du Mondial 2010, tu as été fréquemment appelé par le sélectionneur national Vahid Halilhodzic. Cela t’a-t-il surpris ?
Au début oui. Mais après, je me suis dit que c’était normal puisque je joue dans un bon club européen. Mais, avec les Eléphants, le chemin est long. Je viens pour apprendre auprès des aînés que sont Kolo, Maestro, Yaya et tous les autres.
Ton objectif à court terme avec les Eléphants se résume à quoi ?
A la CAN et au Mondial 2010.  J’aimerais participer à ces deux compétitions majeures.
A quoi se résume la vie d’un jeune Ivoirien comme toi en Europe, loin des parents ?
Ma vie en Europe se résume au football. Mais, quand je ne suis pas à l’entraînement, je reste à la maison pour me reposer. Cela est très important pour un footballeur qui veut mener une bonne carrière. Je regarde la télé et je prends des nouvelles de mes parents et de mes amis au téléphone.
Par Abdoul KAPO
 

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