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Football- Côte d’Ivoire : CHAN 2009, un sacré chantier

Football

Football- Côte d’Ivoire : CHAN 2009, un sacré chantier

8 July 2008 0
CHAN 2009, un sacré chantier

Avec le Championnat d’Afrique des Nations 2009 (CHAN), la Côte d’Ivoire s’apprête à organiser son premier événement sportif majeur depuis la CAN 84. Un énorme challenge pour ce pays engagé sur la voie de la paix.
Il y tenait fermement. Et il l’a obtenu. Le président Jacques Anouma n’a pas ménagé ses efforts pour obtenir l’organisation du premier Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), la petite sœur de la CAN, exclusivement réservée aux joueurs des championnats locaux. Le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) était bien conscient de ce que l’organisation de cette compétition continentale pouvait apporter en terme de crédibilité, d’infrastructures à une Côte d’Ivoire quelque peu à la croisée des chemins depuis 2002 avec l’éclatement du conflit armé qu’elle a connu. Les dirigeants ivoiriens, qui savent qu’ils devront aller vite au niveau organisation afin d’être prêts le moment venu, n’ont ainsi pas mis du temps pour passer à l’ouvrage. D’autant plus que leur tâche n’est pas du tout facilitée par la précarité des infrastructures sportives du pays.
Un comité d’organisation locale, pilotée par Sory Diabaté, président de la Ligue nationale, a été mis en place. A charge pour ses membres de se battre pour faire avancer les différents travaux. C’est dire que les prochains mois seront vraiment décisifs pour le comité local d’organisation du CHAN. A Abidjan comme à Bouaké, les deux sites retenus pour le tournoi, beaucoup de travaux restent à entreprendre.
A Bouaké, capitale de l’ex- rébellion, l’équipe de Sory Diabaté devra notamment plancher sur la modernisation de l’aéroport de Bouaké, des infrastructures routières, hôtelières, d’une amélioration des services dans les différents hôpitaux  et une profonde rénovation du stade de la ville. Yamoussoukro, qui servira de base aux équipes du groupe B devra lui aussi subir un lifting. A Abidjan, le problème le plus épineux concerne notamment le vétuste stade Houphouët- Boigny dont la pelouse est en piteux état. Rien à signaler par contre au niveau des centres d’entraînement de Sol Béni et du Centre technique national de Bingerville qui offrent des installations d’une rare qualité.
A Yamoussoukro, capitale politique ivoirienne, les équipes logeront dans le flambant neuf Hôtel des députés et l’impeccable Hôtel Président. La grande inconnue demeure en la qualité du stade municipal et de la pelouse de l’INSET qui serviront de terrains d’entraînement aux équipes. Si le cas idéal serait que la compétition se déroule à Abidjan et à Bouaké, le comité d’organisation pourrait cependant recourir (solution vraiment ultime) au stade Robert Champroux de Marcory et au Parc des Sports de Treichville si les travaux du « Félicia » et du stade de Bouaké ne s’achevaient pas à temps.
Ce qui est motivant, c’est que les plus hautes autorités du pays ont assuré le président Jacques Anouma de leur soutien pour la réussite de cet énorme projet. Les Ivoiriens, dans leur ensemble, font aussi preuve d’un enthousiasme débordant à l’idée d’accueillir la première édition d’une compétition appelée à jouer les meilleurs rôles aux côtés de la biennale Coupe d’Afrique des Nations. Reste maintenant aux dirigeants ivoiriens à réussir leur pari sachant que la Côte d’Ivoire n’a plus organisé de compétitions internationales depuis « sa » CAN 84. Un sacré défi en perspective.
Joachim Tiégna 
 

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