Sory Diabaté continue sa tournée des membres actifs de la Fédération Ivoirienne de Football. Mardi et mercredi, le candidat « Pour la Grandeur du Football Ivoirien » a visité le président de l’AS Divo et celui du COSAP pour affirmer son ambition et lever quelques équivoques.

Le processus électoral est suspendu aux lèvres de la FIFA. Une raison insuffisante pour faire baisser la garde dans le camp Sory Diabaté. Surtout face à la récurrence des informations en deçà de la réalité. Dissiper les malentendus, c’est également l’objectif de sa tournée, au-delà de l’exposé des 11 points qui constituent le programme qu’il entend mettre en place à l’heure de son élection à la présidence de la FIF. C’est la ferme conviction de Diarrassouba Madjê, président de l’AS Divo. « Je suis heureux de voir Sory (Diabaté) chez moi. Ce qui nous lie ne peut être évoqué en entier. Par contre je peux dire que j'ai la ferme conviction que Sory sera élu », a déclaré le responsable de l’écurie logée en D3. Des propos intervenus à la suite des éclairages de Sory Diabaté, le visiteur.

Le candidat du bureau sortant de la FIF a tenu à éclaircir l’horizon sur ses relations avec Didier Drogba. « Ils ont dit que moi, j'ai insulté Didier Drogba. Mais sachez-le, moi et Didier Drogba avons travaillé durant 12 ans et nous n'avons eu aucun problème. Ceux qui veulent m'opposer à Didier perdent leur temps ». Quant au débat sur la gestion financière du Comité Exécutif sortant de la FIF, Sory s’est voulu précis. « En 2011, quand nous arrivions à la tête de la Fédération, nous avions un déficit financier de 1,5 milliard. En 2019, on a bilan excédentaire de plus de 500 millions. Et quand la majorité 56 contre 25, vous disent que votre bilan est bon, c'est que vous avez fait du bon boulot », a-t-il tranché en espérant avoir mis fin à ce débat.

Comme à la fin de chacune de ses visites aux responsables de clubs, Sory Diabaté a offert le document contenant son programme tant au président Diarrassouba Madjê qu’à celui du COSAP (Ligue 2), Williams Seré. Un fait marquant qui est loin d’être du folklore. Car, « si je remets à chaque fois le document contenant les 11 points de notre programme, c’est pour permettre aux présidents de clubs de nous suivre pour nous juger après. Si nous ne réalisons l’un de ses points pendant la période mentionnée, vous avez le droit de nous interpeller ». Mais avant, Sory Diabaté compte sur le soutien de la majorité des membres actifs pour mettre à exécution son programme en tant numéro 1 pour la première fois de la FIF.

Patrick GUITEY