Lors d’un dossier que nous mettions sous presse il y a quelques mois concernant le devenir de la génération des Eléphants qui a ramené la CAN 1992 en Côte d’Ivoire, certains grands noms semblaient être perdus  de vu. Parmi eux, l’on retrouvait Dao Lassinna.
Et bien nous avons surpris « Pecto » lors de la clôture de la première session de Football Passion 2007, à la tête de la pseudo sélection des Eléphants de Côte d’Ivoire qui a remporté la finale de la première session de ce camp de football pour enfants. Dao Lassina a accepté de donner ses sentiments après ce stage de deux semaines et de faire miroiter au public sportif ivoirien l’avenir qu’il se réserve.
Quel bilan faites-vous de ces deux semaines de stage que vous avez passez avec les jeunes passionnés de football ?
Personnellement, je suis très heureux pour ces enfants. Car il y a deux semaines, ils étaient arrivés sans aucune base. Mais aujourd’hui, comme vous avez pu le constater, il y a maintenant de réels footballeurs qui se dégagent avec des gestes techniques assez intéressants. Mais en deux semaines tout ne pouvait se parfaire.  Dans tous ls cas nous sommes satisfaits d’avoir inculqué les bases du football à ces enfants et d’avoir rendu heureux les parents qui ont vu leurs enfants jouer au football et au-delà, le travail qui  a été effectué. Le bilan est donc assez positif pour cette première session.
Qu’est ce qui vous a poussé à accepter d’encadrer ces enfants ?
J’étais présent pour prendre part à la deuxième session. Mais les organisateurs ont décidé de faire participer à la première pour que les enfants puissent bénéficier de mon expérience du football. Je suis un chef d’une famille où tous pratiquent le football et la joie de voir d’autres enfants apprendre à jouer par mes conseils est la seule motivation qui m’a poussé à accepter la proposition des organisateurs.
Y’a-t-il de la bonne graine qui émerge de cette deuxième édition de Football Passion ?
Oui. Effectivement, il y a de la bonne graine qui émerge de ce premier stage. Mis le problème pour nous reste la suivie de ces talents. Car si l’on avait la possibilité de les regrouper en dehors du cadre de football passion, je crois  que dans deux ou trois années on aurait de très bons cadets pour le championnat des jeunes. Malheureusement il y  de fortes chances que l’aventure s’arrête après ce stage. Nous tenterons de discuter avec les organisateurs de ce camp de football pour que les talents qui promettent, soient réunis pour une formation plus poussée.
La jeune équipe que vous avez managé a réalisé un parcours presque sans faute avant de remporter la finale de la première session. Peut-on dire que vous avez une âme de coach ? Avez-vous des ambitions à ce niveau ?
Je ne le dirais pas comme ça. Mais peut-être que j’ai un plus par rapport aux autres encadreurs qui permet aux enfants que je coach de surpasser pour vaincre à chaque rencontre. Maintenant parlant du métier d’entraîneur, je crois j’y pense vraiment. C’est vrai que je veux coacher mis avant il fut des diplômes qui attestent mes capacités à le faire. Alors je suis en plein boulot et je cois que dans quelques temps vous me verrez sur le banc de touche d’une équipe.
Interview réalisée par Patrick GUITEY