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Wilmots, c’était moche !

Football
Elephants

Wilmots, c’était moche !

7 September 2017 0

C’est sûrement avec une âme en peine que Marc Wilmots méditera sur ses derniers pas à la tête de la sélection nationale de Côte d’Ivoire. La défaite face au Gabon, la preuve d’un certain manque de maitrise d’un effectif qu’il semblait avoir bonifié avec le retour des anciens. Une aubaine qui s’est finalement avérée un piège. Comme nous l’indiquions après la victoire de Libreville, les buts de Max Gradel et de Seydou Doumbia ne représentaient que l’arbre qui cachait la forêt des approximations du collectif des Eléphants. Muselez ses individualités plutôt moyennes, et vous auriez une équipe apathique.

Une évidence qui n’a pas sauté aux yeux du technicien belge, empêtré dans ses certitudes d’hier, et incapable de jaugé de la qualité et du physique de ses Eléphants pour leurs appliquer une préparation à la hauteur de la mission commandée. Sur le terrain, il avait promis un 4-2-3-1. Dans la pratique, il a servi un 4-2-4 en se bornant à aligner cinq joueurs (Seri, Kalou, Gradel, Gervinho, Doumbia) à vocation offensive. Et ainsi absents aux corvées défensives. Normal, car la plupart des éléments voulus décisifs, étaient à cours. Faute d’avoir enchaîner plus de deux matches en cinq jours depuis des lustres. Résultat, un milieu inopérant avec un Seri absent, et voué à la seule agressivité de Franck Kessié, une attaque livrée aux exploits individuels de Gradel, le plus remuant qui y a laissé une cuisse et une défense à bout qui n’a pas suivi la performance de Kanon.

Au terme de son quatrième matche comme guide des Eléphants, il était impossible de voir la patte Wilmots. Simplement parce qu’il n’y en avait aucune. De l’incapacité à percevoir le fil conducteur, à la peine à déceler l’idée soutenant la progression des Eléphants sur le terrain. L’on s’est résolu à douter de la préparation et de la capacité du Belge à lire un match, et à croire plutôt en son incompétence tactique soulignée par  Jordan Lukaku, après l’Euro 2016. Si le comité exécutif de la FIF semblait tenir le bon profil après la démission de Michel Dussuyer en ignorant la compétence locale, elle a plutôt misé sur un cheval insaisissable qui n’a pas fini de donner des sueurs froides. Et un finish des plus incertains, des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018. Comme se fut le cas, il y a bien des fois.

Patrick GUITEY

 

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