« Il fallait prendre un sorcier »
« Il fallait prendre un sorcier »
En quatre matches à la tête des Eléphants, Marc Wilmots ne compte qu’une victoire. Si l’on peine à voir la patte du technicien belge dans la progression de la sélection ivoirienne, lui demande encore du temps. Et ce, à quelques encablures du choc avec le Mali, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018.
Marc Wilmots, avez-vous une idée sur l’équipe du Mali à laquelle vous serez confronté le vendredi prochain ?
Nous avons quelques informations sur le Mali à partir de ses derniers matches face au Maroc. Par rapport à cette sélection, seulement deux joueurs ne sont pas présents. Pour vous dire que la base elle est restée. Comment les contrer, sans vous dévoiler ce que moi je ferai, je dirai que vais voir cela une heure avant le match. Mais nous avons déjà des renseignements sur la plupart des joueurs présents et la tactique que le Mali pourrait utiliser. Par exemple, nous avons suivi Moussa Djenepo qui joue au Standard de Liège. Je le connais, je l’ai vu joué. C’est un jeune de 19 ans qui a de la qualité, qui a de la vitesse qui joue au flanc gauche. Il y a plusieurs jeunes intéressants dans cette sélection que nous connaissons. Nous n’allons donc pas à l’aveugle. Mais moi je préfère regarder mon équipe, me concentrer sur elle et sur l’objectif.
Comment aborder un tel match déjà décisif avec plusieurs absents ? N’allez-vous pas grandement handicapé ?
Tout dépend des joueurs qui sont présents chez nous. Je vous ai donné la liste des joueurs forfaits, c’est vrai, mais il y a également des joueurs présents qui sont de qualité. C’est dommage d’avoir des absents, mais c’est ainsi depuis que je suis à la tête des Eléphants. A partir de là, on regarde ce qu’on a et on trouve le meilleur équilibre collectif pour l’équipe. Je pense qu’on l’avait trouvé très bien au Gabon. Mais au deuxième match à Bouaké, on s’est fait piéger. A un moment donné on n’a peut-être pas fait les efforts ensemble. Même si pour moi, on méritait largement un match nul. Face au Mali, on aura des joueurs hyper motivés pour essayer de faire un résultat, et avoir un match décisif contre le Maroc à la maison. Pour y arriver, il faudra d’abord avoir une équipe défensivement costaud et forte.
En quatre matchs, on peine à percevoir votre marque sur la prestation des Eléphants. Est-ce une difficulté d’adaptation de votre part ?
Une équipe ne se construit pas en quatre mois. Sinon ce n’est pas un entraîneur, mais un sorcier qu’il fallait aller prendre. Moi, je suis là avec mon staff et les joueurs pour travailler à construire une nouvelle équipe. La génération dorée que la Côte d’Ivoire avait, c’est fini, c’est passé. On travaille à avoir une nouvelle génération de jeunes joueurs. Mais c’est difficile, parce que je n’ai jamais eu tout mon monde. Je ne suis pas entrain de me plaindre ou prendre pour prétexte les blessés. C’est la vie, j’ai toujours vu ça en sélection. Mais là je remarque que ça fait quand même beaucoup d’absences chez nous, depuis que j’ai commencé.
Propos recueillis par Patrick GUITEY
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