A 24 heures de leur entrée en lice, les Eléphants étaient face à la presse pour la conférence d’avant-match. Deux au total. Kamara Ibrahim et son capitaine Serge Aurier, ont affiché leur état d’esprit qui rime avec combativité.

Face au Niger, samedi à partir de 19h, il ne s’agira pas d’étaler un nom, plutôt une attitude de gagneur pour passer ce premier cap du groupe K. Face aux media, le technicien ivoirien en n’a pas dit moins. « Nous sommes dans un état d’esprit de combatifs. Nous avons envie de bien commencer cette campagne devant notre public. Il n'y a plus de petit match. Le dire n'est ni de la prudence, ni de la méfiance. Il faudra toutefois mettre les ingrédients pour se rendre le match facile », a indiqué Kamara Ibrahim aux côtés d’un Serge Aurier acquiesçant et concentré.

Des ingrédients, il en manque pourtant chez les Eléphants. Wilfried Zaha et Ghislain Konan, blessés, sont forfaits pour la réception du Mena. Des absences qui n’entament la qualité du groupe ivoirien. Même si des inquiétudes subsistent dans l’animation offensive. Avec la perte progressive d’une pointe pour faire place à une attaque plus mobile. « Une animation offensive n'est pas figée sur un élément. C'est un ensemble d'éléments pour arriver à finir nos actions », a précisé le sélectionneur des Eléphants. Qui pourra s’appuyer sur Maxwel Cornet ou Roger Assalé pour épauler Nicolas Pépé parti pour porter les ambitions offensives ivoiriennes.

L’envie de marquer son territoire, ne cache l’émotion de retrouver Serey Dié, le guerrier ivoirien, à qui hommage sera rendu avant la bataille avec le Niger. En effet, la FIF a décidé de célébrer le milieu de terrain qui a pris sa retraite internationale. Un moment fort qui a arraché des mots au patron du banc des Eléphants.  « Serey Dié a été important pour moi, pour le groupe pendant tout le temps qu'il est resté. Et si ses amis ont décidé de le célébrer, c’est pour ce qu’il a représenté. Pour ma part c’est une bonne chose », a conclu Kamara avant de regagner l’hôtel pour revenir au stade Félix Houphouët-Boigny, en vue cette fois de faire place aux actes.

Patrick GUITEY