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El.CAN 2021 : Une attaque en panne, un système en question

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El.CAN 2021 : Une attaque en panne, un système en question

20 November 2019 0

Mardi face à l’Ethiopie, la Côte d’Ivoire s’est montrée à la hauteur de pseudonyme d’Eléphants. Lourde et lente. Un Talon d’Achille sur lequel les Antilopes d’Addis-Abeba se sont vautrés. Une décevante prestation qui renvoie la Côte d’Ivoire à ses questions.

Le quart de finale perdu face à l’Algérie lors de la CAN 2019, revêtait de l’espoir. Malgré une prestation globale en deçà de ses talents affichés, les pas face aux futurs champions d’Afrique, les signes annonciateurs d’un nouveau vent. Celui qui aurait dû faire passer les nouveaux Eléphants, encadrés de quelques anciens, d’une période de transition à celle de la confirmation. Gageure. Puisque les matches amicaux, comme les stats flatteuses jusqu’à présent (21 matches, 13 victoires, 3 nuls, 4 défaites, 37 buts inscris, 17 encaissés), ont couvert des performances, très loin d’être enivrantes. Les séquences face à la Tunisie (2-1) et à la RD Congo (3-1), des références sur le continent, appelaient pourtant à des Eléphants d’aplomb. Après deux journées des éliminatoires de la CAN 2019, ils ne sont pas loin des pachydermes de plomb.

Une attaque en quête éternelle de marques

Face au Niger (1-0) et à l’Ethiopie (2-1), le bilan, d’une victoire et d’une défaite, est équilibré. Mais ce n’est pas tant les résultats qui soulèvent la grogne. Plutôt le comportement d’un groupe sans leader, sans repère, à côté de la plaque, pas d’attaque qui frise, au-delà de la mauvaise-passe, l’incompétence d’Eléphants moyens dans tous les compartiments. Surtout dans son bastion offensif qui a peiné à trouver un maître. De quoi faire regretter, à notre corps défendant, l’absence Jonathan Kodjia. Car même absent depuis la CAN 2019, l’attaquant d’Aston Villa demeure le meilleur atout offensif. En 14 matches depuis l’arrivée de Kamara Ibrahim, “Joko“ a inscrit 6 buts dont 4 en matches officiels et 2 en amical dont 1 penalty. C’est mieux que Nicolas Pépé (5 buts dont 4 en amicaux et 1 seul en officiel sur 13 matches) et Maxwel Cornet (4 buts dont 3 en officiel et 1 en amical sur 15 matches), qui forment le trio de canonniers de l’ère Kamara. Du menu fretin. En deçà de Jean-Baptiste Nangui Mockey, buteur de l’USC Bassam qui culmine à 5 buts en 6 matches. La preuve d’un groupe moyen.

Passer du 4-3-3 à un 3-5-2, comme en 2015

Les surestimés sont-ils les seuls à blâmer ? Pas vraiment. En 21 matches, Kamara Ibrahim, à défaut de fins limiers, n’a pas encore réussi à trouver une animation qui sied à ses éléments. Le 4-3-3 ou 4-2-3-1 donne des lignes trop distendues, des joueurs trop éloignés les uns des autres, des relations et combinaisons bien trop difficiles à réaliser. Du coup, revenir à la prudence du 3-5-2 qui a fait son temps lors de la CAN 2015, une piste de solution, pour le technicien ivoirien. Une option qui « offre de la maîtrise, de la solidité et une animation offensive de grande qualité », a indiqué Didier Deschamps qui l’a lui-même expérimenté, face à l’Albanie, avec du succès. Ce système avec une défense à trois et deux joueurs de couloir évoluant un cran plus haut, devrait permettre de créer du dynamisme, mais aussi de la densité dans le déploiement offensif que dans le repli défensif. Quand bien même quelques-uns traineraient les pas, comme c’est souvent le cas. Le reste plus que le choix des hommes et une remise constante en question d’un staff technique à présent sur le gril. En attendant la prochaine sortie des Eléphants dans ces éliminatoires, prévue pour septembre 2020.

Patrick GUITEY

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