L'Espérance de Tunis s’est qualifié pour sa 7è finale de Caf Ligue des Champions au terme d’une folle opposition avec le Primeiro Agosto, lors de la première demi-finale retour de la compétition.

Alors que ce n'était pas à eux de faire le jeu, après la victoire (1-0) à l’aller, ce sont les joueurs du Primeiro qui prennent, très tôt, les commandes de la partie. L'œuvre du percutant Gérardo (0-1, 8è). La joie des visiteurs ne durera que 7 minutes. Puisqu'à la 15è, l'Algérien Bellaili permet aux Tunisiens de refaire leur retard sur penalty (1-1). A la 27è, Yakoubi se charge de donner l'avantage à l'Espérance avant la pause (2-1).

Loin d'avoir le billet de la finale en poche, les Tunisiens maintiennent la pression. C'est pourtant le Primeiro qui fait encore mal sur coup franc. Le tir malicieux de Bokampo étourdit le portier Jridi pour une nouvelle parité (2-2, 64è).  Mais encore une fois, les Angolais ne préservent pas longtemps leur avance. Dix minutes plus tard, Jouini à la conclusion d'une action collective redonne espoir à l'Espérance (3-2, 74è).

C'est à ce moment que Jani Sikazwe, l'arbitre zambien de la partie, perd son sifflet. Après avoir refusé un but valable aux Angolais sur une faute imaginaire du Jridi, il valide, 5 minutes plus tard, le but de Badri entaché par la faute grossière de Jouini sur un défenseur adverse. Une action contestée par toute la délégation angolaise. Mais le mal était déjà fait. Le score de 4-2 qualifiant l'Espérance pour sa 7è finale de Caf Ligue des Champions, fut consommé. Malgré les 5 minutes de temps additionnel. Une nouvelle histoire d’arbitre.

Patrick GUITEY