Paris, Gymnase Didot, Avenue Marc Sangnier 75014 ; c’est la citadelle de préparation de l’équipe du mali, « palais » imprenable pour la côte d’ivoire qui vient de concéder sa seconde défaite sur le score de 69/58. Pour rappel, revenu de leur "mise au vert d’Espagne", les ivoiriens avaient été cueillis à froid par une équipe malienne emmenée par Amara SY, l’ailier fort de l’ASVEL le jeudi 30 juillet sur le score de 73/58
Et pourtant, Mohamed Koné et ses coéquipiers avaient cru. Dès l’entame du match, ils infligent un 7 à 0 au Mali. Ce n’était qu’un passage à vide pour les Aigles qui en très peu de temps inscrivent 3 paniers à 3 points. La mesure de l’équipe ivoirienne semblait prise. Car ni Philippe Amagou, ni Errick Craven encore moins le jeune Jonathan KALE… ne reviendront au score. Le premier quart temps  qui s’acheva sur le score de 22/13 laissait croire aux maliens que la cause ivoirienne était pliée.
Que non ! Par un sursaut d’orgueil doublé d’une agressivité défensive, le jeu ivoirien basé sur le collectif arrivera à se sortir d’affaires en atteignant la pause avec un passif de 1 point (34/35)
A la reprise, l’équipe malienne ayant le maigre public (environ 50 ) à sa cause  est  plus présente. Les ivoiriennes commettent plus de fautes et semblent désapprouver l'arbitrage. Errick Craven, l’ivoiro américain prend une faute technique pendant que Mohamed KONE, (le meilleur ivoirien du jour) agacé, le fait savoir vertement à l’arbitre ; les coachs ivoiriens sont également à la limite de la faute technique.
La partie se déroulera toutefois tranquillement après ses coups de sang. Et les ivoiriens perdront le match 69/58 par « manque de concentration dans les derniers instants » comme le dirait le coach DESSARZIN qui malgré tout garde espoir « car les petits réglages seront faits avant le début de la CAN »
Au niveau de la prestation des joueurs, un groupe se dessine autour de Mohamed Koné avec Philippe Amagou comme meneur, Erick Craven, l’ailier qui peut monter le ballon, Wilfried Aka, Jonathan KALE, ,Souleymane DIABATE, Eric TAPE, Ismael Ndiaye. Stéphane KONATE a été peu utilisé peut être en raison de son intégration tardive, Charles ABOUO, Issif SOUMAHORO, Meité NAMORY n’ont pas eu assez de temps de jeu… L’équipe ivoirienne a laissé apparaître une bonne marge de progression tout en nous laissant sur notre faim au niveau de la cohésion, de la concentration et de la maturité.
Espérons toutefois que ces deux dernières défaites avant la CAN (du 5 au 15 aout) vont sonner la révolte chez nos Pachydermes qui ne doivent pas avoir « la patte lourde » en Libye.
S.P