Ce n'est pas vraiment une surprise : Marseille sera la première ville à accueillir, au printemps 2024, la flamme olympique. Allumée au sanctuaire d'Olympie, le berceau grec des Jeux, elle sera emmenée par les relayeurs jusqu'à Athènes. « La flamme naviguera une dizaine de jours à bord d'un magnifique trois mâts », explique Tony Estanguet, président de Paris 2024. Il s'agit du Bélem, un des plus anciens monocoques appartenant à la Fondation Caisse d'Epargne-Bélem. Puis elle débarquera sur le Vieux Port de la cité phocéenne sans que l'on sache le jour exact.
« Pourquoi Marseille ? Parce que "à jamais les premiers" », sourit le triple champion olympique de canoë (C1). Porte d'entrée de la Méditerranée, hôte de dix épreuves de voile et autant de matches de foot, deuxième ville de France... les raisons ne manquent pas pour expliquer le choix du comité d'organisation. Paris 2024 a voulu un « grand départ », à l'image d'un relais souhaité « spectaculaire, populaire et festif », poursuit Tony Estanguet, qui souligne la motivation des élus locaux. Une grande fête est prévue sur les quais de la ville, avec la collaboration de Coca-Cola, partenaire de l'événement avec le groupe BPCE, avant le départ du relais de la flamme qui s'aventurera également outre-mer.
La caravane du relais de la flamme devrait effectuer un tour de France en 70 à 80 jours, 14 juillet compris, et rester entre 8 et 10 jours en Île-de-France avant une arrivée finale pas loin de la Tour Eiffel au terme de la cérémonie d'ouverture sur la Seine le 26 juillet. Le parcours est en train d'être dessiné avec les collectivités et une reconnaissance du terrain devrait commencer en mars. Onze mille relayeurs, individuel ou collectif - puisqu'une équipe pourra porter la torche - sont attendus. Ils devraient être majoritairement choisis par les partenaires, Paris 2024 et les collectivités ayant la main sur le reste des relayeurs.