F1 : La dissolution du GIP du GP de France reportée
F1 : La dissolution du GIP du GP de France reportée
Quatre mois après l'annonce de la fin du Grand Prix de France de F1, la dissolution du Groupement d'intérêt public (GIP) qui le gérait n'a pas eu lieu comme prévu cette semaine, car il laisse un déficit d'environ 27 millions d'euros.
« Il y a une ardoise de 27 millions d'euros à se partager », a expliqué à l'AFP le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier, l'un des principaux contributeurs à ce GIP. Ces 27 millions se composent d'un « passif » de 16 millions d'euros, que la structure doit rembourser à ses fournisseurs, et une avance de la région de 11 millions d'euros, a indiqué une autre source, membre du GIP, confirmant une information du quotidien régional Nice-Matin.
Chacun des acteurs publics (la région, les métropoles Toulon-Provence-Méditerranée et Nice Côte d'Azur, le département du Var, les chambres de commerce et d'industrie du Var et de la région, et la communauté d'agglomération Sud Sainte-Baume) ainsi que le circuit Paul-Ricard, au Castellet, devra mettre la main au portefeuille pour payer l'ardoise à hauteur de sa participation dans le GIP.
Initialement prévue le 7 décembre, la dissolution du GIP a été repoussée à janvier à la suite de protestations de ses membres face à cette situation financière.