Dopage : Le Kenya n'est pas inquiété
Dopage : Le Kenya n'est pas inquiété
Le Conseil de World athletics prendra une décision sur la réintégration de la Russie liée au dopage en mars 2023, et n'a pas émis de sanction pour la fédération kényane, malgré les nombreux cas positifs révélés en 2022, a indiqué l'instance mercredi.
Suspendue depuis novembre 2015 suite à un vaste scandale de dopage, la fédération russe d'athlétisme pourrait être réintégrée en mars 2023, lorsque la taskforce chargée d'évaluer ses progrès dans la lutte antidopage fera son rapport final au Conseil de World athletics.
Miné par plus de 25 cas de dopage en 2022, le Kenya a par ailleurs échappé à une sanction, Sebastian Coe révélant la promesse du gouvernement kényan d'investissements de cinq millions de dollars par an pendant cinq ans pour financer l'antidopage (tests, personnel, enquêtes).
« L'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) continue de travailler main dans la main avec la fédération kényane » sur le volet antidopage, a ajouté M. Coe. « Le retour de la confiance dans le système sera long, mais tous les acteurs, locaux et internationaux, sont alignés pour résoudre ce problème.»
Le Kenya est classé depuis 2016 en catégorie A (la plus à risque) sur la liste de surveillance de l'athlétisme mondial et de l'Agence mondiale antidopage (AMA).