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CAN 2008 : LE GHANA FAIT PEAU NEUVE

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CAN 2008 : LE GHANA FAIT PEAU NEUVE

28 September 2007 0
CAN 2008 : LE GHANA FAIT PEAU NEUVE

Le ghana organise la coupe d’Afrique des nations en janvier 2008. A l’approche de cet évènement et surtout avec la connaissance de 80% des participants, une équipe de sport ivoire s’est rendue au Ghana  du 14 au 16 Septembre en vue de faire l’état des lieux de l’avancée des préparatifs de cette fête africaine. Le bilan est tout net : le Ghana s’organise pour avoir une Can réussie.Vendredi 14 septembre, quand nous prenons la route de noé à 8 H, nous n’imaginons pas que nous passerons plus d’heure à ELIBU pour des formalités douanières. Le ralentissement continu de la circulation dans la région de takoradi suivi d’une contravention importante de 50 GH CEDIS (nouveau cedis équivalent de 26000 F) pour excès de vitesse de 80 km heure nous oblige à parcourir les 495 km abidjan en 8 H. Et l’un de nos collaborateur s de s’exclamer : « les ivoiriens vont donc faire près de 10 H en car pour arriver à accra pour la can ! »
Mais ça vaudra le coup car une belle coupe d’afrique se prépare. Arrivés dans la région d’accra à 16H, nous passons plus d’une heure avant d’atteindre le centre ville tant l’embouteillage est important depuis 16 H dans cette ville qui connait une rapide urbanisation. La reprofilage des rues, la transformation en peu de temps de voies nous fait perdre nos repères et nous passons 30 mn à circuler d’une voie à l’autre dans un contexte de routes à sens unique. Pour nous en sortir, nous décidons de louer un taxi qui nous escorta jusqu’à nos hôtels. Au vu de ce parcours du combattant nous décidons sagement ce vendredi soir dès 20H de nous reposer et trouver  un guide les jours à venir afin de faciliter notre mission. Samedi 15 septembre, grâce à notre guide notre mission est enfin fluide malgré l’embouteillage sur toutes les voies.  Après quelque rendez vous professionnels cap sur le quartier OSU non loin du « Danquah circle » pour un cyber café, puis direction rue « oxford street » pour un déjeuner au « papaye ».A 5 mn de là se trouve le « accra  stadium » en construction. De l’extérieur, nous sommes émerveillés par le cadre du stade ; en face un magnifique espace destinée aux manifestations d’intérêt national se laisse découvrir. Nous décidons d’essayer d’accéder au stade ; peine perdue, « le stade est ouvert à personne pour le moment » selon l’équipe technique sur le chantier ; samedi est un jour de repos pour le LOC. Nous nous contenterons de quelques prises de vues extérieures et à distance…
Quand la Can contribue au développement urbain et touristique.
Pour ceux qui connaissent le Ghana et qui ne sont pas arrivés à accra et koumassi depuis  au moins 6 mois, il est fort à parier qu’ils vont être « perturbés » par la transformation de la ville. Les voies internationales sont toutes agrandies, de nouvelles autoroutes ont vu le jour à des endroits impossibles, la zone du stadium a fait sa toilette, les routes non bitumées n’existent presque pas, les principaux rond point « nkrumah circle », danqua circle ont fière allure sans être encombrant comme en côte d’ivoire. La circulation est bien sûr au ralenti en raison des travaux des voies de circulation et malgré cela les automobilistes semblent épouser ce vent de développement routier tant ils sont disciplinés. Et la bonne innovation est la particularité des routes qui sont très propres et s’assimilent aisement aux nouveaux types de voies européennes comme à paris ou à londres qui met l’accent sur les voies pietonnes.Et le sponsor principal de la can a dejà commencé sa can vu la qualité du branding outdoor original qui est incontournable à tous les coins de rue.Pour ce qui concerne l’hebergement,  à côté des hotels de références comme le labadi le palm beach noga hill qui font leur toilette pour accueillir les personnalités du sport, de nouveaux hotels de 2 à 4 étoiles sortent de terre ; et la qualité avec.  Toutefois les hôtels pour les bourse moyenne  (10 à 15000 F cfa ) ne sont pas légion à accra surtout.Pour l’alimentation, les ivoiriens devront certainement se rendre à majorité à oxford street pour les fast food, sinon faire faire de la bouffe ivoirienne par des spécialistes ivoiriens. Car les habitudes alimentaires ne sont pas les mêmes.Quand au transport, la can va à coup sûr permettre aux taxis de réaliser un maximum de chiffre d’affaires. D’ailleurs, à ce niveau, nous avons été agréablement surpris de la fluidité de circulation des taxis, disciplinés et surtout une absence totale de policiers racketteurs comme en côte d’ivoire qui eux commettent deux délits : le racket et le ralentissement des activités économiques.Par contre les ivoiriens devront s’attendre à payer le prix fort pour se rendre au stadium (c’est relatif) ; les taxis se prennent généralement en course entre 2 GHCEDIS et 4 GH CEDIS soit (1000 F à 2000 F).
Le nouveau cedi sera beaucoup manipulé durant la can.
Le ghana a pour monnaie le cedi. 1 Francs CFA équivaut en moyenne à 19, 6 cedis. Si l’échange est fait à la frontière, vous aurez 1 francs pour 19 cedis.Fait nouveau dans la manipulation de la monnaie , c’est l’émission d’un nouveau cedi qui aura le mérite de diminuer sur soit le paquet de billet ; le nouveau cedi appelé ghana cedis a des coupures de 1  à 50 Ghana cedis soit une équivalence moyenne de 500 à 25 000 F CFA ;Il faut donc savoir que 1 Ghana cedi équivaut à 10000 Cedis. Durant la can le nouveau ghcedis étant moins encombrant à manipuler connaîtra l’un de ses forts taux de circulation, ce qui permettra à coup sûr la banque centrale ghanéenne d’atteindre son objectif qui est de faire sortir progressivement l’ancien cedi du marché.Il faut aussi rappeler que le nouveau cedi vise progressivement à donner de la valeur à la monnaie ghanéenne et à décomplexer les ghanéens.Incapable de visiter toutes les autres viles, nous avons mis le cap sur Koumassi, deuxième ville du Ghana pour apprécier l’évolution des travauxDimanche 16 septembre, nous prenons, la direction pour Koumassi à 9 H 30 que nous atteignons à 13H. Nous nous dirigeons directement au stadium  et constatons qu’il est en train de ce mettre aux normes des stades occidentaux. Les travaux sont en cours et notre guide nous a rassuré quand à la livraison avant le début de la Can ;Particularité de Koumassi : c’est une ville aux alens traditionnels ;il y a 3 ans  nous avons été  à la limite choqués par l’anarchie au niveau de l’urbanisation, mais aujourd’hui, la ville a fait sa mue, elle reste différente de accra parce que un peu plus traditionnaliste mais les rues sont aujourd’hui bien tracées et bien propres dans une circulation lente et disciplinée.La stadium de Koumassi est construit selon une architecture différente de celle d’accra. Elle serait même plus belle que l’accra stadium, avis des ghanéens. Faute d’avoir visité entièrement les deux stades, nous ne seront dire mot ; mais nous retiendrons que ces deux stades sont transposables dans n’importe quel pays développés. La route ivoirienne nous crée plus de souci que son homologue ghanéenne
Cette mission  nous a permis d’apprécier l’infrastructure routière des deux pays la côte d’ivoire et le Ghana. Rappelons que la  côte d’ivoire malgré la guerre a un PIB supérieur au ghanaDe Elubo à accra, notre parcours s’est déroulé « very fine » à l’exception de quelques travaux en cours juste après Elubo et du ralentissement dans le région de Takoradi. Pour notre retour par la voie de Koumassi, les conditions routières ont été  acceptables avec une bonne panoplie de panneaux de signalisation nécessaire à la réduction des accidents. Même le dernier chef lieu (Dormaa) avant d’atteindre la frontière bénéficie d’un bitume de qualité ; et la piste de 5 kilometres pour atteindre la frontière est bien entretenue.Côté ivoirien, pas grand-chose à dire pour la route d’Abidjan à Noe. Mais de Takikro à Agnibilékro, ce fut un parcours de combattant. Prévu pour arriver à abidjan avant 22 H heure de fermeture du corridor, c’est à 23 H 55 qui nous traversons le corridor d’Abidjan après près de 30 mn de négociation.  TAKIKRO est le 1er village frontalier situé à peine 40 Km  d’agnibilékro mais nous avons fait cette distance en plus d’heure ; tellement la piste est  mauvaise. Nous avions la chance d’avoir un véhicule solide sinon nous ne serions pas arrivés à agnibilékro sans pépins mecaniques.A propos de pépin mécanique, on n’y échappera pas ; le tronçon Agnibilekrou Abengourou est l’une des voie les plus mauvaises de côte d’ivoire, elle est parsemée de nid de poule, de fosse, de bitume désagrégée et absente. Pour une distance de 60 kilomètres, nous ferons 1 h.Heureux d’avoir traverser « la zone de turbulence », nous prenons la direction d’Akoupé. Manque de pots pour nous, nous sommes souvent pris au piège des nids de poule qui finissent par avoir raison d’une roue du véhicule. C’est une crevaison et nous devons remplacer la roue dans le pénombre à 20 H 30 ; Après cette mésaventure et ne disposant plus de roue secours, nous sommes contraints de rouler au pas. Cette situation nous contraint à rentrer à Abidjan assez tard et à nous soumettre à un marchandage de chiffonnier avec les agents du corridor avant d’entrer à Abidjan.Et nous disons finalement que si la côte d’ivoire est logé à Koumassi, l’état ivoirien aura intérêt à aménager la voie abidjan takikro, sinon le drame qu’on a subi sera le lot de tous les supportes qui emprunteront cette voie.
Sautiguy Pégnouwara

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