Grand espoir du tennis ivoirien, Eliakim Coulibaly confirme aujourd'hui toutes les attentes placées en lui. Numéro 1 ivoirien, il continue de poursuivre son ascension.

Après avoir remporté plusieurs tournois à l'international, il est encore plus rentré dans l'histoire du tennis ivoirien. En avril dernier, le numéro 2 africain, a remporté son premier tournoi ATP en carrière en plus à domicile.

Mais pour arriver à ce stade de sa carrière, le 280è mondial a dû mettre tous les moyens de son côté pour faire grandir sa carrière. Dans une interview, le tennisman ivoirien a livré les clés de ses performances.

« Dans ce sport, si tu n'es pas un guerrier dans l'âme, tu ne peux pas y arriver. Parce que dès fois, tu es fatigué, toutes tes jambes sont mortes mais tu es au 3è, 5è set, tu dois puiser dans tes ressources. Il y'a des matches où je devais perdre, où je dois perdre mais cette âme me dit tu viens de loin. Je sais d'où je viens. Je suis un guerrier. Il faut que je me batte pour faire sortir ma famille là, pouvoir aider les jeunes. Tu peux avoir le talent mais faut être un guerrier. Le guerrier, c'est cela l'étiquette d'un sportif. »

Il y'a quelques jours, Eliakim Coulibaly a conduit la Côte d'Ivoire en Angola où lui et ses coéquipiers ont réussi à remonter dans la zone III de la Coupe Davis Afrique.

A Luanda, l'ivoirien a gagné tous ses matches sans concéder le moindre set. Malheureusement dès son entrée en lice, ce mercredi 18 juin au Tournoi ITF M25 à Monastir 3, il a été sorti par Daniil Ostapenkov en deux sets (6-1, 6-1).

Grâce à son courage et son abnégation, le numéro 1 ivoirien continuera à écrire les plus belles pages du tennis ivoirien.

Chamade YAH