Avec seulement 2 participants au Rallye Bandama en 2017, le SSV  qui a placé 10 équipages en cette 45è édition du Rallye Bandama se formalise en se parant des attributs d’un club légalement constitué.

 Side by Side Vehicule (SSV) en anglais littéralement. A mi-auto, mi-moto et mi-quad, le SSV ne cesse de monter en puissance depuis plusieurs années avec des pilotes de renoms. Et quoi de mieux que la création d’un club pour définir les contours de ses compétitions propres et entrevoir sereinement le futur. « Le club SSV existe. Il est rattaché à la FISA.Nous avons pour ambitions d’organiser trois compétions qui seront différentes de celles de la FISA», a indiqué Daniel Assaf, le président du club SSV, lors de la conférence de presse tenue samedi dernier à l’hôtel Président.

De la persévérance qui a permis à cette catégorie de bolides de faire son entrée au Bandama, grâce à la mansuétude d’Alain Ambrosino, le président de la FISA. Loin de vouloir de se greffer éternellement, le SSV compte désormais organiser ses propres compétitions. « Nous apporterons une touche SSV. Cela en mettant l’accent sur le rallye raid car c’est bien la particularité du SSV. N’étant pas homologué par la FIA comme les 4 roues motrices et les 2 roues motrices, nous avons nous même notre propre championnat depuis l’année dernière avec un bon champion également. Et nous entendons poursuivre », a promis le patron du club SSV Cote d’Ivoire.

Farid Assaf, le vice-président a quant à lui, révélé les dates des trois prochaines compétions SSV. « Nous aurons trois courses singulièrement SSV de type bagarre, endurance, du franchissement et Raid. Nous avons trois dates retenues au mois d’avril, de mai et de septembre. Nous parcourrons les villes Yamoussoukro, Assinie et Aboisso. Tout est mis en place pour enrichir le programme déjà bien garni », a-t-il dévoilé.

Gary Chaynes grand fan du SSV

Gary Chaynes pour sa part a loué les qualités de l’engin SSV plus adapté à certains parcours. « Je suis un des premiers fans du SSV.C’est une machine fiable, au niveau même du carburant, on peut s’arrêter à des villages pour en prendre. C’est une machine facile bien au contraire du rallye. Surtout au niveau de l’entretien. Quand je finis un rallye mon bolide est tout démonté. Après 300 km, le véhicule nécessite une assistance. Mais avec le SSV, même après 2000 km, je ne fais même pas la vidange c’est également un véhicule très fun, accessible financièrement, techniquement et très facile à piloté que les bolides », a assuré le quadruple vainqueur du Bandama et champion d’Afrique 2014.

Le SSV qui a démarré ses activités depuis le rallye Bandama 2017, compte une dizaine de club. Son champion pour le rallye 2019 est la paire Thierry Richard-Gral Dénis. Daniel Assaf et son Fils Farid finissent troisième.

Le Béni M.K

Envoyé spécial à Yamoussoukro