L'AML Championship a redonné un nouveau visage au MMA en Côte d'Ivoire. Depuis la première édition, elle a conquis le coeur des férus de ce sport de combat. A chaque événement, elle ne cesse de drainer du monde au CSCTICAO. Au cours d'un point de presse-bilan de la Knock-out, ce mercredi 4 décembre, Ismaël Bakayoko, le promoteur de l'AML, s'est étalé sur plusieurs sujets. Mais il a marqué sa grande satisfaction face à l'organisation de l'événement.

Selon Ismaël Bakayoko, l'AML Championship, qui sera bientôt à son 6è acte, a pris le coeur des ivoiriens. Tous les événements organisés se sont faits à guichet fermé. La preuve, personne ne veut se faire conter les combats. L'engouement est énorme à chaque "Fight Night".

Les conditions ont toujours été réunis pour servir le meilleur au club. Tant dans l'organisation qu'au niveau des combats. Pour la précédente édition qui s'est disputée le 16 novembre dernier, plusieurs athlètes de la sous-région et deux français étaient de la partie.

"Vous avez vu que l'organisation était parfaite. Depuis l'AML 1 jusqu'à 5, il y'a eu seulement une amélioration continue. Le bilan, il est satisfaisant. On n'a pas cessé de former nos athlètes. Le niveau de qualité était à la hauteur. Nous avons toujours fait un guichet fermé c'est à dire cette salle à une capacité de 3 mille personnes, nous avons toujours fait un guichet fermé. Nous ne pouvons pas espérer mieux. Je suis vraiment satisfait. Mais l'amélioration continue comment il faut aller creuser. Notre objectif, c'est de viser l'Ultimate Fighthing Championship (UFC). Notre objectif, c'est de vraiment atteindre leur niveau. En un an, nous sommes déjà dans les débats. Tant que Dana White ne dira pas à la télé un jour Ismaël Bakayoko, je ne serai pas satisfait", a-t-il affirmé. Avant de poursuivre. "L'objectif d'inviter les français était de challenger nos athlètes. Leur montrer que localement vous êtes des héros, mais le niveau est international. J'ai reçu des messages des coaches du Sénégal qui étaient vraiment contents."

Depuis ses débuts, le promoteur de l'AML est confronté à plusieurs problèmes administratifs. La Fédération Ivoirienne des Arts Martiaux Mixtes (FIAAM) ne reconnait pas l'AML comme organisation. Et cela a été notifié à travers un communiqué. Sa réponse a été cash. Nul ne pourra freiner cet événement qui ne fait que monter au fur et à mesure.

"Nous sommes en train d'organiser notre 6è événement maintenant. Dans toute la Côte d'Ivoire, dans toute l'Afrique, à part l'IFC, il n'y a aucune organisation qui a fait plus de 6 événements. Donc si on doit dire qui doit dicter quelque chose, ce n'est pas à quelqu'un de nous dicter quelque chose. Moi je suis un pratiquant des arts martiaux cela fait 35 ans que je suis dans les arts martiaux. En tant que pratiquant des arts martiaux, les combats se font sur un tatami, sur un ring ou encore dans une cage. On ne combat pas dans les rues. Les réseaux sociaux, c'est la rue pour moi. S'il y'a un problème, je me retrouve sur le côté juridique ou au ministère des sports mais pas dans la rue. Je suis un sportif, un pratiquant des arts martiaux pas un délinquant", a-t-il répondu.

Dans sa quête de mettre les athlètes dans de meilleures conditions, Ismaël Bakayoko ne lésine pas sur les moyens. Durant l'AML 6, il aura des tatamis dans les vestiaires pour aider les athlètes à être plus à l'aise. Plus loin, des tables de massage seront mises aussi dans les vestiaires.

Chamade YAH