Passée l’euphorie des compétitions africaines et place maintenant au cours de rattrapage de la MTN Ligue 1 pour Mimosas et Stadistes qui s’affrontent cet après-midi dans le cadre la 6e journée du championnat national. Objectif pour les deux formations, demeurer dans la dynamique de victoire pour ne pas se faire distancer en ce début d’exercice.
C’est avec une confiance retrouvée grâce à la courte victoire et la qualification pour les huitièmes de finale de la CAF Ligue des Champions, enregistrées en Guinée, que les Mimosas fouleront la pelouse du stade Félix Houphouët-Boigny pour y affronter le Stade d’ Abidjan. Pas le temps de festoyer car la Ligue 21 est également un objectif pour l’Asec qui est obliger de vaincre pour rester au contact de l’Africa leader au classement. Au vert depuis mercredi, les 18 Mimosas sélectionnés par Patrick Liewig pour l’explication avec les Yéyés, préparent a feu doux une troisième victoire d’affilée toute compétition confondue et la deuxième en championnat pour revenir à dans la course au fauteuil de leader abandonné depuis la 4e journée.
Le Stade d’Abidjan a également une bataille pour le podium du championnat. Difficilement entrés dans la compétition avec deux défaites consécutives lors des deux premières journées, les Bleu et Rouge connaissent un regain de forme avec trois sorties victorieuses. Une dynamique dans laquelle les Stadistes veulent demeurer selon Djékou Guillaume, le manager de l’équipe. «Les joueurs sont dans une bonne dynamique et entendent continuer sur leur lancée eux». Seulement, sur la pelouse, 4 Yéyés manqueront à l’appel pour cause de blessure ou de suspension. Un  handicap qui n’affecte pas le Stade d’Abidjan pas du tout impressionné par l’ASEC, et compte faire appel à son mental de conquérant pour faire perdre leurs pétales aux Mimosas. «L’Asec a le vent en poupe actuellement (…). Mais nous n’en sommes pas impressionnés. Seul le mental fera la différence», a déclaré la manager stadiste dans les colonnes de Supersport, quotidien sportif ivoirien.
Patrick GUITEY