Sidy Diallo va nous excuser, mais son entraineur Sabri Lamouchi n’en est pas un. L’ancien international français, on ne le dira jamais assez, n’a pas la carrure, l’intelligence et la compétence pour diriger une sélection comme celle de la Côte d’Ivoire. Si les Eléphants se sont montrés à leur avantage samedi devant le Sénégal, cela n’a pas été le cas de leur coach qui a rendu une copie médiocre. Les remplacements effectués par Sabri Lamouchi ont étonné et agacé, même ses propres joueurs. Si le Sénégal a dominé la Côte d’Ivoire et réduit la marque, c’est la faute à Sabri Lamouchi.
On n’a en effet pas compris pourquoi le coach ivoirien a fait sortir Salomon Kalou à la 53è mn pour Giovanni Sio alors que son équipe menait largement au score (3-0). L’entrée d’un milieu de terrain défensif aurait été plus judicieuse afin de muscler l’entrejeu et soulager Serey Dié et Cheik Tioté qui étaient presqu’au bout du rouleau, après avoir beaucoup donné. Lamouchi a également effectué un remplacement poste pour poste en sortant Didier Drogba pour Lacina Troaré. Le technicien ivoirien a été le seul à ne pas remarquer l’énorme travail défensif qu’abattait l’attaquant de Galatasaray sur les coups de pied arrêtés défensifs. Sa présence obligeait également la défense sénégalaise à jouer bas. Des qualités que Traoré n’a pas.
Le longiligne attaquant de l’Anzhi Makhachkala s’est ainsi montré emprunté. Enfin, Lamouchi a sorti Gervinho pour un joueur en manque de compétition comme Max Gradel (on se demande toujours par quelle magie celui-ci s’est retrouvé en sélection). Résultat, le Stéphanois n’a touché aucun ballon. Le bloc sénégalais est monté d’un cran, sachant qu’il n’y a plus de danger, jusqu’à réduire le score. C’est dans ces moments qu’on voit la science d’un vrai entraineur.
En plus, il fuit ses responsabilités
Et comme si toute sa médiocrité ne suffisait pas, Sabri Lamouchi s’est une fois de plus mal comporté en conférence de presse. Le patron des Eléphants n’a pas trop apprécié les remarques lancinantes des journalistes. Entré en colère, il a claqué la porte. Cette fuite en avant, s’explique assez largement. Lamouchi n’avait pas d’arguments pour soutenir ses choix humains et tactiques. A court d’idées, il a donc préféré prendre le large. Mais c’est le moment de rappeler à Sabri Lamouchi que même sans entraineur, la Côte d’Ivoire se serait de toute façon qualifiée pour la Coupe du monde. Il n’a aucun mérite. Il n’est adossé qu’au seul talent des grosses individualités ivoiriennes. Nous restons persuadés que si Lamouchi avait en main une sélection moins douée que celle de la Côte d’Ivoire, il se serait fait jeter par-dessus bord depuis belle lurette.
Par Abdoul Kapo