Lobognon a donné un délai de 72 heures aux protagonistes pour trouver un terrain d’entente. Séance tenante, les acteurs ont formé un comité de trois dirigeants, délégués pour mener une médiation entre les acteurs, afin de concilier leurs positions. Les présidents Etienne Pétémé (Tiassalé HBC), Gnamkey Joseph (Queens HBC) et Koffi Aimé (Red Star) ont jusqu’au  lundi 23 septembre pour boucler leur mission de bons offices et ramener tout le monde ensemble. Sinon, selon le Ministre : « le 2 octobre, vous serez informés de ce qui a été décidé. Le texte viendra du Conseil des ministres », a lancé comme ultimatum Alain Lobognon.
 
Avant d’en arriver à la décision gouvernementale, le patron du sport ivoirien a recommandé ceci : « Lundi à 15h, j'attends tout le monde pour trouver une solution définitive au handball. Concertez-vous et revenez nous proposer vos solutions. Lundi, vous devez vous accorder.  Je suis venu sauver le handball. Le handball ne va pas mourir en Côte d'Ivoire. Nous allons le sauver. Mais mettez-vous ensemble. Il sera hors de question pour nous de dire qu'on va laisser tomber. Je ne laisserai rien tomber. Parce que quand les résultats sont mauvais, c'est le ministère qui n'a rien fait. Quoi qu’il advienne, le handball ne mourra pas en Côte d’Ivoire ».
 
Un groupe de quelques clubs dont le Red Star, soutenus par la tutelle, refusent de reconnaitre Joseph Ouéréga comme le président de la Fédération Ivoirienne de Handball (FIHB), même après sa réélection écrasante en aout dernier, sous la conduite du Comité National Olympique ivoirien.
Ces derniers, suffisamment en minorité, entendent apporter la réplique à la majorité des clubs qui avaient fait bloc dernière Ouéréga, après l’Assemblée générale Elective avortée de janvier 2013, en boycottant les activités de la Directrice des Sports de Haut Niveau, nommée par le Ministre Lobognon, à la tête d’un Comité Intérimaire.
 
Alexis KOUAHIO