Les deux équipes nationales ivoiriennes ont entamé depuis le 23 août dernier leur préparation au stade Robert Champroux à Marcory, sur fonds propres de la Fédération ivoirienne, qui est maintenant essoufflée et sans moyens, selon son Président.
« Les équipements sportifs ne sont toujours pas disponibles, la pharmacie pour les soins des athlètes est vide, les joueurs réclament sans cesse leurs frais de transport non payés sur plusieurs séances d’entrainements. La préparation est en pointillée, étant donné que même les matches amicaux prévus au Ghana à la mi-septembre sont compromis », avoue impuissant le patron du Volleyball ivoirien.
 
En d’autres termes, la FIVVB est coincée et a plus que jamais le regard tourné vers la tutelle. « Nous attendons incessamment les ressources financières que nécessite la compétition. La communication, où il est bien mentionné que la Côte d’Ivoire accueille la compétition, est déjà signée. Nous avons rencontré les autorités compétentes du Ministère des Sports, mais les fonds ne sont toujours pas à disposition pour la préparation de nos sélections nationales », révèle inquiet, le président Koné Sanga.
 
Le problème financier n’est pas le seul problème. Il y a aussi l’indisponibilité du Palais des Sports de Treichville rénové. Il est prévu que le Tournoi s’y déroule. De e fait, les Eléphants et Eléphantes devraient s’y entrainer pour s’adapter au nouveau plancher. Mais depuis, le Ministère des Sports n’a pas fait suite à la demande formulée par la FIVVB.
 
« Toutes les demandes concernant le Palais des Sports  ont été adressées à l’ONS pour les entrainements et la compétition. Nous sommes encore en attente d'une réponse à deux semaines du début de la compétition », précise la FIVVB, avant de lancer son cri de cœur. « Nous demandons au Ministre des Sports de tout mettre en œuvre pour décanter la situation. Il y va de l’image de la Côte d’Ivoire au plan de l’organisation, mais aussi au plan des résultats sportifs ».
 
Il est clair que sans préparation véritable et conditions adéquates, il ne faut pas s’attendre à un miracle de la part des équipes ivoiriennes, dans ce tournoi. Les humiliants échecs des Cadets et des Juniors ivoiriens à Abidjan, lors des championnats d’Afrique de leur catégorie respective, traduit bien le scénario qui guette les équipes nationales (D et H) de Côte d’Ivoire, si rien n’est vite fait.
 
Alexis KOUAHIO