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Basketball- Simon Guillou (Formateur): : « Le CSA va donner envie aux autres »

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Basketball- Simon Guillou (Formateur): : « Le CSA va donner envie aux autres »

21 May 2012 0
« Le CSA va donner envie aux autres »

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Pourquoi avoir accepté de conduire un projet de formation au CSA ?
D’abord, il n’y a pas de projet sans qu’il y ait des instigateurs qui ont des idées et qui veulent mettre des choses en place. Et Mahama (ndlr : Le président du CSA) ça fait des années que je le connais, puisque ça fait cinq ans que je suis là. On a toujours beaucoup échangé quand j’étais à la tête de la sélection ivoirienne. Quand on a commencé, il n’y avait aucune expatriée, c’était des joueuses d’ici. Il y en avait un grand nombre au CSA. Donc, légitimement, c’était mon interlocuteur privilégié en tant que président. Puisque sur les premières années, je ne rencontrais pas le président de l’ABC.
 
Le projet est né parce que sur mes quatre saisons à la tête de la sélection, on a bien vu qu’il y avait une carence au niveau de la formation de cadre. Ils sont volontaires mais sans leur faire injure, je dirais honnêtement qu’il ya une carence dans la formation de l’encadrant. Ce qui rejaillit sur les joueurs et les joueuses, surtout au niveau des filles parce que dans la plupart des pays on s’occupe plus des garçons. Les entraineurs garçons réussissent par divers moyens à se faire aider. Au niveau des filles, ce sont jusqu’à présent de bonnes volontés. Ce qui n’est pas suffisant pour faire les progresser.
 
Quels sont les objectifs que vous visez à travers ce projet ?
C’est de former des joueuses majeures non seulement au niveau du CSA mais également pour l’équipe nationale. Il y a un double effet, c'est-à-dire un travail sur ce club qui aura des répercussions sur les équipes nationales. On travaille donc sur les petites.
 
Justement, comment avez-vous trouvé la pépinière du CSA ?
Il y a du talent. En plus, il ya des jeunes qui ont envie de progresser. Des jeunes qui se donnent les moyens de venir à l’entrainement tous les jours. Il faut les entrainer et pas les déformer. En termes d’emploi du temps, ces jeunes là ont plus de liberté de s’entrainer que nos propres enfants en Europe. Elles s’entrainent pratiquement tous les jours. Auparavant,on a fait un travail de qualité. J’ai pris une équipe de locaux pour le hisser au quatrième rang africain. Avec des joueuses qui avaient un entrainement basique. C’est bien la preuve qu’on réussit à faire des choses quand on les entraine vraiment.
 
Disposez-vous déjà du basique pour commencer ce vaste projet ?
Oui, pas de problème là-dessus. D’abord, il y a des jeunes. Il y a Elko,  Bobanito et Joskan sur l’équipe première. C’est un staff qui est disponible, qui a envie de progresser. Mon rôle, c’est de leur donner les moyens de se former. Mais je crois surtout qu’à un moment donné la fédération devra mieux faire les choses en termes de formation.
 
La clé du succès, c’est donc la formation ?
Il n’y a pratiquement aucune expatriée chez les filles. On est donc dans un recrutement local. Mais ce recrutement là ne fait pas la différence au niveau africain. 100% des joueuses maliennes sont en Europe, Au Sénégal, c’est 95% d’expatriés, au Nigeria, il y en a aucune qui joue au pays. Les seuls qui jouent au pays avec un vrai programme de formation, ce sont les Angolaises. Et comme par hasard, l’Angola est championne d’Afrique. Il faut aller voir les pays qui font de la formation. L’Angola le fait aussi bien chez les garçons que chez les filles (…) Moi j’y suis allé. C’est mon ami, l’entraineur angolais. Il travaille depuis des années sur les petites. Et là, on va encore les voir dominer le Basket africain.
 
Le CSA n’est-il pas trop seul …
Mais, ça doit donner envie aux autres. De bien former les jeunes. C’est évident. Le shoot en course qui est un basique du Basket, quant on regarde c’est du ripopo. Ils s’arrêtent n’importent comment, ils font n’importe quoi. On ne leur dit pas. Il faut de la pédagogie pour le sport. Pourquoi ça a fonctionné à l’Asec Mimosas avec mon cousin germain Jean Marc Guillou ? Parce qu’il a pris des jeunes, il a pris du temps. Il a pris un groupe d’une trentaine de joueurs qu’il a travaillé. Pourquoi les clubs ne font pas la même chose. Ça ne demande pas plus de moyens. Les enfants sont là. Les ballons sont là. Il suffit d’avoir une bonne formation. Et la formation normalement dans tous les pays, c’est la fédération qui s’en charge. C’est pour cela que des personnes comme Mahama, qui de part sa formation professionnelle a une culture européenne n’hésite pas aller chercher des experts. Aujourd’hui le Mozambique a complètement relevé la tête parce qu’il ya des gens comme Nelito. Il a mis les choses en place avec son club et après tous les autres l’ont suivi.
 
Interview réalisée par Sylvain Mel
 

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